Entre 2003 et 2019, 259 545 engins explosifs et mines antipersonnel ont été neutralisés, soit à peu près le même nombre de victimes du conflit, membres des forces de sécurité: 296 954 hommes et femmes.
La Loi sur les victimes en 2011, a désigné le 9 avril, la date de la Journée nationale de mémoire et de solidarité avec les victimes. C'est pourquoi, aujourd'hui, les forces de sécurité rendent hommage aux militaires et aux polices victimes du conflit armé et à leurs familles.
C'est une date emblématique qui sert d'espace de dialogue pour discuter de notre histoire récente, une date qui invite à la réflexion et à la reconstruction de la mémoire historique et de la visibilité des victimes du conflit armé des forces de sécurité.
Face à ces épisodes, Les forces militaires rappellent chaque année les victimes cette situation et différentes commémorations sont organisées pour les honorer. Ces activités sont destinées à maintenir vivant dans la mémoire des Colombiens le sacrifice que les membres des forces de sécurité ont apporté pour garantir la sécurité du territoire et protéger les concitoyens.
Aujourd’hui, les forces de sécurité comptent près de 300 000 victimes, dont 207 000 dans l'armée, 32 000 dans la Marine, 2 000 dans l'armée de l'Air et 54 000 dans la Police. Ces chiffres sont associés à des meurtres, des actes terroristes, des attaques, des combats, des menaces, des attentats contre la liberté et contre la bonne condition physique et des actes de torture.
Compte tenu de ces chiffres et avec la ferme détermination que ces chiffres ne continueront pas à augmenter, c'est qu'année après année le pays se souvient de cette date et cherche à attirer l'assistance sur la violence afin que ce phénomène de violence en Colombie cesse et en particulier pour empêcher plus de victimes de continuer à se joindre à la liste de la douleur qui a augmenté pendant des décennies.
Source: Communications stratégiques COGFM