La Marine colombienne conduit des opérations contre les groupes armés organisés qui commettent des crimes dans la municipalité de Juradó – Chocó, avec l’objectif ferme de sauvegarder l'ordre public et protéger les communautés autochtones, qui ont été touchées par les actes criminels de ces groupes, dont le seul objectif est de se financer par le trafic de drogues.
La présence permanente des troupes du bataillon de la Marine no.23, attaché à la Brigade de la Marine no.2, a conduit à des affrontements directs avec des groupes armés organisés dans la partie nord de la municipalité de Juradó. Les malfaiteurs cherchent à maintenir leurs routes de trafic illicite au long de la frontière. Ces affrontements ont lieu dans une zone très proche du secteur de la réserve indigène de Santa Teresita, où les troupes de la Marine assurent la protection des indigènes, garantissant la sécurité de la population civile.
Les opérations de la Marine colombienne dans la zone sont permanentes au long de cette voie de mobilité pour le trafic de drogues, tandis que les procédures de contrôle et les informations du renseignement sont utilisés quotidiennement, de sorte que ces criminels n’entrent pas dans les terrains de ces communautés protégées par les forces de sécurité.
Les troupes maintiennent leur présence pour s'occuper de la communauté et de ses biens, en maintenant une communication fluide avec les habitants de la région et en répondant à l'appel de sauvegarder la bonne condition physique des Communautés.
Après les affrontements, les troupes de la marine colombienne ont effectué une perquisition dans la zone, au cours de laquelle on a trouvé deux zones de campagne, L'une de L'ELN et l'autre du GAO « Clan del Golfo », à un kilomètre du lieu des affrontements ; ces lieux ont été détruits. On présume que ce groupe armé organisé fuit vers la frontière avec le Panama, la coordination pertinente avec le pays voisin est déjà en cours.
Source: force navale du Pacifique