Équateur. A la capitale équatorienne, le ministre de la défense, Luis Carlos Villegas, a annoncé que les gouvernements de la Colombie et de l’Équateur pleinement appuient la gestion du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) pour récupérer les corps des trois Equatoriens - deux journalistes et un chauffeur - tués ces derniers jours sur mandat d’alias « Guacho ».
À la fin de la réunion, qui a compté également sur la présence du ministre des affaires étrangères de la Colombie, María Ángela Holguín, ainsi que les ministres de l’intérieur et la défense et le ministre des affaires étrangères de l’Équateur, Villegas a déclaré : « nous avons convenu comme l’a dit le ministre de la défense de l’Equateur, l’appui plein à la gestion du CICR. Nous avons vu le communiqué selon lequel on facilitera la récupération des corps des trois citoyens équatoriens, dont familles ont ce droit inaliénable ».
De même, le ministre de la défense de la Colombie a déclaré : « nous dira le CICR les coordonnées pour la découverte du corps et ce que demandent le gouvernement de la Colombie et de l’Équateur pour que l’opération soit rapide et efficiente. Ces coordonnées sont la principale exigence».
Il a ajouté que des opérations pour appuyer les travaux du Comité International de la Croix-Rouge seront effectuées au moment où ils demandent et exigent.
Il a souligné que le travail intégré des forces armées de la Colombie et de l’Equateur permettra de récupérer la confiance et la sécurité à la frontière partagée par les deux Nations, en particulier les menaces de combats dans la région, principalement par alias « Guacho ».
« Les auteurs et coupables de l’enlèvement et le meurtre de deux journalistes et leur chauffeur et également de quatre soldats Équatoriens sont « Guacho » et leurs complices. Aucun d’autres, a- dit-il -. Celui qui kidnappe assume l’entière responsabilité des conditions de la vie des otages et si en outre, reconnaît ces faits, le moindre qu’on peut faire, c’est ne pas faire un deuxième enlèvement en utilisant les corps des tués. »
Enfin, il a signalé que la Commission frontière binationale -(COMBIFRON) - a commencé lundi à Quito une série de séances avec les forces armées des deux pays pour renforcer, améliorer et optimiser le travail pour la lutte contre la criminalité dans cette région.
Source : Ministère de la défense