Un champ de mines a été placé dans une zone parcourue par les habitants de la communauté indigène Mitú Cachivera, constituant une menace latente et un acte qui viole les droits de l'Homme et le Droit international humanitaire.
Les troupes de la Quatrième Division de l'Armée, dans le cadre de l'Opération Horus, dans l'accomplissement de leur mission constitutionnelle, ont pu, au cours du week-end, trouver trois mines antipersonnel et un engin explosif, du Groupe Armé Organisé Résiduel, Première Structure, qui commette des crimes dans cette partie de l'Amazonie colombienne.
Lors de patrouilles effectuées en permanence, dans une zone connue sous le nom de Caño Sangre et grâce à l'expertise d'un chien entrainé, il a été possible de détecter ces explosifs létaux pour les civils et les troupes. Ces engins explosifs ont été placés et camouflés dans des conditions à ne pas être visibles par les victimes.
À proximité, il y a la communauté indigène Mitú Cachivera; il y a 65 familles, y compris des personnes âgées et des mineurs d’âge qui transitent fréquemment à pied par le secteur où les explosifs ont été trouvés, car c'est un chemin obligatoire pour se rendre à l'endroit où ils habitent.
Immédiatement, le groupe d'explosifs et de démolitions, Exde, et avec la direction du CTI (Corps Technique d’Investigations), du Bureau du Procureur, a pris le contrôle de la situation, sauvant la zone et procédant à la destruction des mines terrestres et de l'engin explosif, empêchant ainsi des événements malheureux ultérieurs, tels que des mutilations de membres ou des pertes de vie.
Source: presse-Armée nationale