Le groupe armé organisé, GAO, Clan del Golfo, stockerait de la drogue dans des caches illégales et utiliserait des engins explosifs improvisés pour protéger les cargaisons.
Avec cette découverte, la Sous-structure pacifique du GAO Clan del Golfo a cessé de recevoir environ 80 millions de dollars.
Cette année, la Force navale du Pacifique a trouvé 173 tonnes de chlorhydrate de cocaïne, sur plus de 320 tonnes trouvées par la Marine colombienne.
Au cours de quatre opérations conduites simultanément par la Marine colombienne, plus de 2,3 tonnes de cocaïne et un engin naval type semi-sous-marin ont été trouvés dans le département de Chocó.
La première opération a eu lieu à la ville de Punta Chori, municipalité de Nuquí, où des troupes dans le cadre d'opérations de recherche et de contrôle ont trouvé dans un estuaire, un semi-sous-marin ayant la capacité de transporter environ trois tonnes de drogues illicites. L'engin, dont le coût de fabrication dépasserait 500 mille dollars, a été trouvé sans marchandise à l'intérieur.
Dans la deuxième opération effectuée près de la frontière avec le Panama, dans le secteur d'Isla Morros, zone de Punta Ardita, municipalité de Juradó, les troupes ont pu trouver une cache illégale où ils ont trouvé 60 sacs, contenant 1 961 kilogrammes de chlorhydrate de cocaïne prêts à être transportés aux marchés internationale illégaux.
Les deux autres opérations ont eu lieu dans le secteur Punta Chirichiri de la municipalité de Juradó et à Cocalito, municipalité de Bahía Solano, où les troupes ont trouvé deux caches illégaux qui avaient été collectés 385 kilogrammes de chlorhydrate de cocaïne qui seraient transportés en Amérique centrale et enfin aux États-Unis.
Selon les renseignements de la Marine colombienne, le semi-sous-marin et les stupéfiants trouvés appartiennent à la Sous-Structure Pacifique du Groupe armé organisé GAO Clan del Golfo, qui, sous le contrôle criminel d’alias Walter et Daniel, seraient les principaux facilitateurs des activités liées au trafic international de stupéfiants dans cette zone nord de la côte Pacifique. De même, cette structure est accusée de mener des activités de recrutement illégal d'enfants, d'adolescents et de jeunes, d'extorsion de commerçants et d'attaques terroristes contre les Forces militaires et la Police nationale dans cette région du pays.
Source: presse - Marine colombienne