La première phase du programme de Déminage humanitaire qui s’effectuait dans le pays depuis 5 ans a été achevée grâce à la coopération du Gouvernement du Japon et du Royaume du Cambodge.
Au cours de sept cours de formation au déminage humanitaire, 5 mille hommes et femmes des forces de sécurité ont été formés et ont approfondi leurs connaissances sur l'action anti-mines, le désamorcèrent des munitions explosives, les techniques de déminage au chiens, la libération des terres et le système de déminage mécanique.
La vice-ministre de la Défense et des Politiques de Sécurité du Ministère de la Défense, Sandra Alzate, a déclaré que grâce à cette coopération triangulaire, la Colombie est désormais une référence mondiale en tant que pays résilient et expert en déminage
Avec l'achèvement de ces cours, il a été possible que 285 municipalités soient exemptes de contamination présumée par ces mines.
Au cours de cette clôture, de nouvelles discussions ont également été ouvertes pour officialiser une deuxième phase de coopération afin que 131 autres municipalités, qui ont aujourd'hui un niveau élevé de mines antipersonnel, puissent également sortir de ce problème.
Si la nouvelle étape est officialisée avec le Japon, qui est l'un des plus grands coopérateurs de la Colombie, des réunions auront lieu avec le Haut – Délégué pour la paix et l'Agence japonaise de coopération-JICA, pour inclure les nouveaux cours de formation.
Pour sa part, l'Ambassadeur du Japon Takasugi Masahiro a déclaré que les mines sont une menace pour le pays et a assuré que l'investissement de 20 millions de dollars non remboursables a été consacré à la formation, à l'équipement et à l'assistance aux victimes.
Enfin, le vice-ministre Alzate a rappelé que, sur le nombre total de victimes de mines, 60% provenaient des Forces militaires qui accomplissent leur mandat constitutionnel.
Source: communication sectorielle-Ministère de la Défense nationale