Selon l'Unité des victimes, près de 190 000 personnes figurent actuellement sur la Liste unique des victimes du crime de disparition forcée.
L'Armée nationale, par l'intermédiaire du Chef d'état-major de la Planification et des politiques, du Département juridique général et de la Direction de la Famille et de la Protection sociale, s'efforce de se souvenir de ses militaires victimes du crime de disparition forcée.
Face à ce panorama, l'Institution rend hommage à cet univers de victimes militaires et à leurs familles dans le cadre de la Journée Internationale des Victimes de Disparitions Forcées, instituée par l'Assemblée Générale des Nations Unies par la Résolution A/RES/65/209 du 21 décembre 2010.
En Colombie, il y a un total de près de 190 000 cas dénoncés a l'Unité de Attention et réparation Intégrale des Victimes (UARIV); parmi ceux-ci, plus de 3 500 correspondent à des militaires et à leurs familles qui ont été inclus dans le registre unique de Victimes.
L'Institution, par l'intermédiaire de la Direction de la famille et du bien-être (DIFAB), signale à ce jour 113 cas de militaires disparus, où il a été identifié que c'est à cause du conflit armé, dont seulement 5 cas ont été résolus et leurs proches ont reçu la dépouille.
Aujourd'hui, nous continuons de soutenir la recherche et la découverte de 108 militaires, dont 5 civils au service des forces militaires, 2 officiers, 22 sous-officiers et 79 soldats, un chiffre qui pourrait augmenter au moment où il a été possible d'identifier les circonstances du décès, l'heure et le lieu de leur disparition.
L'Armée nationale réitère son engagement en faveur de la protection des droits de l'homme des civils et de leurs camarades, en s'efforçant, en collaboration avec d'autres institutions gouvernementales et non gouvernementales, de trouver les hommes et les femmes disparus, ainsi que d'établir les circonstances dans lesquelles ils ont été victimes de ce crime. Son sacrifice et son dévouement ne seront jamais oubliés.
Source: Presse-Armée nationale