Un fourmilier et son petit, un alligator, 24 tortues de rivière, huit iguanes, deux perroquets et un serpent font partie des spécimens récupérés.
Dans les départements d'Arauca, Casanare et Guainía, la Marine colombienne, l'Armée nationale et la Police nationale ont sauvé 125 spécimens d'animaux sauvages qui seraient commercialisés illégalement. Après leur rétablissement, les animaux ont été renvoyés dans leur habitat naturel en compagnie des autorités environnementales régionales.
Les forces de sécurité, dans l'Est du pays, ont intensifié leurs opérations contre les organisations qui commettent des crimes tels que le trafic de faune exotique à des fins commerciales. À la suite de cet effort opérationnel, lors d'un poste de contrôle routier placé dans les municipalités d'Orocué et de Yopal en Casanare, un fourmilier et son petit ont été récupérés. Ils avaient été abandonnés par deux étrangers, qui se sont enfuis à moto, lorsqu'ils ont vu les autorités sur place.
Plus tard, dans ce même département, les marins colombiens ont trouvé un bateau rudimentaire abandonné sur les rives de la rivière Meta, près du secteur Remolinos qui contenait à l'intérieur une boîte en carton avec deux perroquets et un serpent en captivité.
D'autre part, à un poste de contrôle fluvial sur la rivière Arauca, il a été possible de trouver et de récupérer 24 tortues fluviales du spécimen de sabanera et un caïman latirostris, qui étaient transportés par un individu à bord d'un bateau. De plus, dans une zone boisée de la municipalité de Barrancominas en Guainía, ils ont trouvé huit iguanes abandonnés par des étrangers dans un sac.
Enfin, sur les rives du fleuve Negro, près du village de San Felipe, au sud du département de Guainía, dans la zone frontalière avec le Venezuela et le Brésil, des inconnus ont abandonné un conteneur en plastique dans lequel ils stockaient 87 poissons d'ornement, du spécimen corydoras delphax, qui auraient un coût proche de 700 mille pesos, selon l'Autorité Nationale de l'Aquaculture et des Pêches - AUNAP.
Les 125 spécimens récupérés ont été mis sous la garde vue de Corporinoquía et de la Corporation pour le développement durable du Nord et de l'Est de l'Amazonie - CDA, respectivement, qui, après avoir vérifié la bonne santé de chacun des animaux, les ont libérés dans des zones sûres constituées comme leur habitat naturel.
Source: Presse-Marine de Colombie