Il s’agit de la neuvième opération qui se déroule dans le nord-ouest de la Colombie pour arrêter ce crime environnemental grave.
Cordoba. Dans la campagne militaire et de police « Agamenón II », les troupes de l’armée nationale, coordonnée et interinstitutionnelle avec la Force Aérienne Colombienne, la police et le parquet, on a pu donner le coup, jusqu'à présent en 2018, le plus fort contre les sources de financement du groupe criminel armé organisée (GAO) Clan del Golfo. Ce sont des ressources qui proviennent de l’exploitation illicite des gisements miniers.
L’opération a eu lieu dans une zone rurale de la municipalité d’Ayapel, département de Cordoba, où les troupes, guidées par des informations du renseignement militaire, sont arrivées en plusieurs points stratégiques, et ainsi ont pu surprendre les individus lorsqu’ils effectuaient les opérations d’extraction illicite.
Dans l’opération, 17 individus ont été capturés et 13 dragues, trois Excavateurs, trois moteurs et trois unités de production minière ont été détruits. Ces éléments appartiendraient au GAO Clan del Golfo qui commet des crimes dans la région.
Le coût des machines neutralisées serait de près de 2500 millions pesos (près de €721 000) et on estime qu’ils généreraient environ 300 millions dollars par mois. Cet argent nourrirait l’appareil criminel armé de ce groupe.
Mais l’achèvement le plus important de ce résultat, c’est qu’on a détenu les dommages environnementaux graves produits avec l’utilisation excessive de mercure et d’éléments qui ont causé des pertes de flore, de faune et de sources d’eau. Il est à noter que le marais de Ayapel est une ressource environnemental du pays et elle a été déclarée un zones humides Ramsar en raison de son importance écologique, en particulier dans la protection des oiseaux d’eau migrateurs. Il y a actuellement seulement 2200 sites Ramsar dans le monde entier.
Ces criminels auraient détruit plus de 640 hectares et on estime que cette destruction couterait environ 64000 millions de pesos, près de € 18 400 000.
Les capturés ont été laissés aux autorités pour leurs processus respectifs de poursuites.
La zone des opérations tiendra la présence spéciale des Forces de sécurité pour empêcher la reprise de la zone et contrer ces actes criminels contre l’environnement.
Source : Armée nationale