Dès que j'ai pris mes fonctions de ministre de la Défense nationale, dès le début, j'ai remarqué que je ressentais de tout fond une solidarité totale avec nos Forces militaires, pour ce qu'elles représentent en tant qu'institution pour la santé de notre démocratie. Mais j'ai souvent noté, qu'il aurait une tolérance zéro pour le moindre acte illégal ou immoral de l'un des membres des forces militaires.
J'ai dit aux généraux et amiraux dans nos réunions de travail, à tous les membres de nos Forces militaires, Je l'ai répété là où je vais, et il doit en être ainsi, nous devons être propres, sans tache, pour avoir le soutien des Colombiens, pour mériter notre légitimité.
Cela a été la pensée du président de la République, Ivan Duque. Ce que je fais, c'est suivre ses instructions, qui correspondent à mes convictions.
À la suite des enquêtes qui ont été faites depuis la fin de 2019, sur instructions du président, et des rapports de journaux, des décisions telles que la sortie de 11 officiers de L'armée en vertu d'une décision administrative.
Les enquêtes, disciplinaires et pénales, ont lieu avec toute la rigueur et la rapidité. Le président a insisté sur cela au cours de ces mois et en ce sens nous continuons à progresser.
Notre mission est de poursuivre le crime et on a encore beaucoup à faire dans ce domaine. Nous ne pouvons pas dévier de cette voie.
La publication que le magazine Semana a fait ce week-end est d'une gravité immense. Ce qui a été dénoncé sur ce qui a été fait contre les journalistes, les leaders politiques et les organisations non gouvernementales est très grave.
La liberté de la presse ne peut être discutée. Persécuter les journalistes ne peut être, d'aucun point de vue, une opération de nos unités, et même, persécuter aucun citoyen.
Nous trouvons également très grave l’analyse des informations personnelles de Mr Jorge Mario Eastman, qui était alors secrétaire général de la présidence.
Il est extrêmement grave que ces opérations ont atteint la Maison de Nariño, ou le Bureau du président de la République.
Celle-ci doit être l’opportunité de demander aux institutions de surveillance, au Bureau du Procureur général et au Bureau de l’inspecteur général de conduire le plus rapidement possible et le plus rigoureusement les actions pour connaître toute la vérité sur ces faits.
Et en tant que Ministre de la défense, je m'engage à travailler ensemble pour que la loi trouve les responsables de ces opérations. Sans doute.
Je ne douterai pas, comme je ne l'ai jamais fait, de prendre les décisions nécessaires.
Nos Forces militaires doivent être des murs solides pour continuer à bâtir sur elles notre démocratie et notre société.
Source: communication sectorielle-Ministère de la Défense Nationale