Le travail du renseignement militaire humain et technique a été accru dans la région, pour prévenir toute opération criminelle susceptible de causer des pertes à la tranquillité de ses habitants. Il y a une communication et une coopération constantes avec les forces de sécurité équatoriennes dans la région.
L'opération de sécurité adoptée par les Forces militaires dans la zone frontalière entre la Colombie et l'Équateur, a été renforcée au cours des dernières heures, pour continuer à travailler pour élever le bon climat de tranquillité qui y règne actuellement.
Au total, ce sont plus de 450 hommes et femmes de l'Armée Nationale, de l'Infanterie de Marine et de la Force Aérospatiale qui ont pour mission de prévenir tout acte criminel dans la situation de sécurité dans le pays voisin depuis plusieurs jours. Pour cette raison, les autorités ont pris plusieurs mesures sur les questions de sécurité aux frontières pour fermer le transit à tout criminel.
Pour les membres des forces de sécurité, on complète le renforcement des unités de renseignement militaires techniques et humaines, afin de détecter les événements suspects et ainsi réagir rapidement et en temps opportun contre les groupes illégaux. Dans le même sens, une surveillance constante a été ordonnée au moyen d’aéronefs sans pilote qui fourniront des informations détaillées et en temps réel sur les étapes formelles et non formelles à la frontière et permettront ainsi le déplacement des troupes vers des points stratégiques pour fournir toutes les conditions de sécurité et de tranquillité pour conduire des activités commerciales et quotidiennes dans la région.
Également avec le soutien de l'Aviation de l'Armée nationale et de la Force aérospatiale, des hélicoptères Black Hawk et Huey II sont disponibles pour les opérations de commandement et de contrôle, le mouvement des troupes et le soutien logistique en tant qu'entrée d’éléments et accessoires militaires pour les unités au sol.
Grâce aux liens de coopération binationaux que les Forces militaires colombiennes entretiennent actuellement avec leurs homologues équatoriens, il existe actuellement une communication constante et fluide qui permet de faire progresser et de coordonner les opérations d’interopérabilités binationales qui œuvrent pour la sécurité, la défense, la souveraineté et la stabilité dans cette région frontalière. La nation sœur a également organisé un bloc de plus de 250 membres des forces de sécurité pour garder l'autre côté de la frontière.
Des troupes colombiennes sont sur le Pont international de Rumichaca, principal point frontalier, en coordination avec les autorités équatoriennes, ainsi qu'à Chiles, Cuaspud Carlosama et le village de La Victoria de Ipiales, dans le département de Nariño.