Il s'agit du deuxième cétacé en danger que les autorités et les populations ont sauvegardé la semaine dernière.
Les baleines peuvent résulter prises dans ces filets, principalement utilisées par la pêche industrielle, lors de leur navigation de l'Antarctique aux eaux du Pacifique colombien.
Dans le Parc Naturel National d'Utría, après plus de six heures de travail continu et de synergie conduit par la Marine Colombienne, les Parcs Naturels Nationaux et la Corporation Autonome Régionale pour le développement durable du département de Chocó – Codechocó, ainsi que des habitants du village d'El Valle et de la municipalité de Bahía Solano, ont relâché une baleine qui avait un trémail attrapée dans sa queue, ce qui, bien que cela n'ait pas empêché sa navigabilité, lui blessait le corps.
Les membres des groupes productifs de transporteurs qui traversaient la zone ont vu que le cétacé avait des problèmes et ont informé la marine colombienne, qui s'est déplacée dans la zone avec les spécialistes des différentes institutions pour rechercher la baleine et l'aider. Au départ, on pensait qu'il s'agissait de deux baleines enchevêtrées, puisqu'un autre cétacé l'accompagnait, cependant, plus tard, on a pu déterminer que ce n'était qu'une seule qui avait le trémail.
A cette occasion, les pêcheurs et plongeurs d'une entreprise privée qui a participé à la manœuvre, ont placé des bouées sur le trémail pour qu'il se détache du corps du mammifère et puisse ainsi le suivre, l'empêchant de couler. Bien que la baleine soit désorientée, elle était toujours accompagnée de l'autre cétacé pendant le processus. Progressivement et prudemment, on a pu retirer le trémail de sa queue et la libérer.
Il est important de rappeler que, mardi dernier, le 20 août, dans la même zone, une autre baleine a été relâchée dont car elle était également prisse.
De la mi-juillet à novembre, les baleines à bosse, après avoir parcouru environ 8 500 kilomètres, arrivent en groupe dans les eaux chaudes du Pacifique colombien pour s'accoupler et avoir leurs petits.