Dans le cadre d'opérations militaires coordonnées, conjointes et interinstitutionnelles, le Commandement contre le trafic de drogue et les Menaces transnationales continue de nuire aux finances que les groupes armés organisés obtiennent après l'exploitation illicite des gisements miniers.
Dans le cadre du Plan de Campagne d'Ayacucho et suivant les politiques du Gouvernement National, l'Armée Nationale et l'Unité Nationale contre l'Exploitation Minière Illégale et la Lutte contre le Terrorisme de la Police Nationale ont conduit deux opérations militaires, la première d'entre elles avec le soutien des troupes de la Force Opérationnelle Interarmées Titan, dans le secteur de Rio Quito, département de Chocó, où il a été possible de désamorcer deux unités de production minière illégale, qui disposaient de machines utilisées pour des activités illicites, d'une valeur de 2 780 000 000 pesos. Cet élément a été détruit dans des conditions contrôlée en suivant les protocoles établis.
On estime que ces UPM illégales généreraient une extraction de 9 000 grammes d'or par mois, avec un coût estimé à 2 520 000 000 pesos dans le commerce. De cette manière, il a été possible de frapper les activités illicites du GAO Clan del Golfo d'environ 500 000 000 de dollars, au mayen de la collecte d'argent illégal.
Dans la deuxième opération à Amalfi, Antioquia, avec l'intervention des troupes de la Quatorzième brigade, la destruction de cinq autres unités de production minière illégales a été effectuée. Des machines d'une valeur de 2 400 000 000 pesos ont été désamorcées dans le secteur, avec lesquelles on estime qu'il y a eu une extraction de 3 600 grammes d'or par mois, d'une valeur d'environ 1 008 000 000$.
Avec ces deux opérations militaires, une réduction significative de l'impact environnemental a été possible, car les dommages aux sols et aux sources d'eau pouvaient prendre entre 20 et 30 ans pour se rétablir.
L'exploitation illégale des minéraux dans ce village a été réalisée sans avoir le titre minier légal stipulé dans la Loi 685 de 2001, du Code minier, ce qui a touché non seulement les ressources naturelles, mais le bien-être et la sécurité des familles qui habitent et bénéficient légalement de ces sources d'eau.
Source: Agence de presse CONAT-DAVAA