Le ministre de la Défense, Diego Molano, s'est rendu à Arauquita pour analyser la situation des 57 points de concentration de transition avec la Vice-ministre du Ministère des Affaires étrangères, Adriana Mejía, en compagnie du Haut Commandement militaire et de la Police, ainsi que des institutions du Gouvernement national telles que Migracion Colombia, gestion des frontières, Bureau du Médiateur, ICBF et autorités régionales, face à la crise humanitaire de l'autre côté de la frontière avec la situation de déplacement involontaire en raison des événements violents au territoire vénézuélien.
La visite était accompagnée de représentants des ambassades d'Allemagne, du Brésil, du Canada, de la France et du Royaume-Uni, de l'Agence des États-Unis pour le Développement international (USAID), de l'Union européenne, du Haut-Commissionné des Nations Unies pour les réfugiés, de l'Organisation Mondiale de l'Alimentation et du Haut Commissionné des Nations Unies aux droits de l'homme en Colombie.
« Nous remercions la communauté internationale de son aide dans la crise humanitaire à la frontière et une reconnaissance spéciale au maire d'Arauca et à toutes les autorités locales qui ont géré cette crise humanitaire depuis la déclaration de calamité publique », a déclaré le ministre Molano.
Pour sa part, l'ambassadeur canadien Marcel Lebleu a souligné le travail de la communauté internationale et du Gouvernement national pour apporter un soutien à cette situation d'urgence à la frontière « on a pu voir la communauté internationale travailler avec le gouvernement colombien et les autorités locales pour prendre des mesures et apporter un soutien à cette situation », a-t-il déclaré.
Pendant ce temps, Luis Antonio Balduino Carneiro, Ambassadeur de la République fédérative du Brésil a déclaré que la situation est très regrettable et que les témoignages de personnes sont choquants, « quel dommage de voir des familles déplacées, la Colombie, le Brésil et d'autres pays ont reçu de nombreux migrants, mais à cause de l’économie, mais ceux-là sont venus pour à cause d’une une autre raison telle que le conflit interne au Venezuela ».
De même, le chef du ministère de la Défense a souligné l'engagement des forces militaires et de police à assurer la protection et la sécurité des habitants d’Arauca et des Colombiens à la frontière.
« Les forces militaires continueront à travailler avec les deux pelotons de l'Armée nationale et 90 unités d’Infanterie de Marine, qui soutiendront la sécurité afin que les plus de 5 700 Vénézuéliens et Colombiens puissent retourner en toute sécurité sur leurs territoires. Il a ratifié que ce qui se passe est le produit d'un affrontement entre les dissidents des FARC Narcotalia et d'autres groupes criminels avec la collusion du régime vénézuélien, qui contestent les revenus du trafic de drogue », a expliqué Molano.
Michèle Ramis, Ambassadrice de France a assuré qu'elle rendrait compte au gouvernement français de la situation critique de la communauté qui s'est réfugiée dans les refuges, après avoir quitté le Venezuela « nous venons avec des pays plus amis, nous apprécions beaucoup la réponse humanitaire des autorités colombiennes, la rapidité avec laquelle les refuges de transition ont été organisés, nous allons regarder la situation pour voir comment nous pouvons aider », a souligné l'ambassadrice.
Enfin, Molano a assuré que la Défense civile continuerait à soutenir le travail humanitaire à la frontière.
En outre, le ministère des Affaires étrangères a ratifié qu'il conduira les allégations de violations du droit international humanitaire qui ont lieu au Venezuela.
Source: Bureau des Communications du secteur de la Défense-Ministère de la Défense nationale