La mise en œuvre de la nouvelle Stratégie Intégrale de Lutte contre les Enlèvements et les extorsions 2024-2026, ainsi que la création de trois nouvelles GAULA (GROUPE ANTI-ENLÈVEMENT ET ANTI-EXTORSION), visent à réduire la menace des crimes contre la liberté personnelle en Colombie.
Une nouvelle Stratégie Intégrale de lutte contre les Enlèvements et les Extorsions en Colombie a été approuvée par le Conseil National de Lutte contre les Enlèvements et autres Atteintes à la Liberté Personnelle (CONASE), une instance dirigée par le Ministère de la Défense.
Ces opérations intègrent la participation de la société civile et renforcent le travail interinstitutionnel d'institutions telles que les Forces militaires, la Police Nationale, le Bureau du Procureur Général et l'INPEC, pour obtenir plus d'unités contre les structures criminelles.
« C'est une étape importante car elle marque un avant et un après dans les mécanismes de travail interinstitutionnel et dans les différentes typologies de criminalité qu’on a vues qui ont muté au fil du temps », a déclaré la Vice-ministre (par intérim) des Politiques de Sécurité et de Défense, Daniela Gómez.
La stratégie comprend le renforcement de la prévention Intégrale et ciblée pour les citoyens, l'exécution d'actions coordonnées pour démanteler les structures multicriminelles financées par ces crimes, la mise en œuvre de mécanismes de contrôle pour contenir les crimes commis par des personnes privées de liberté et le renforcement des ressources logistiques des Groupes d'Action Unifiés pour la Liberté Personnelle (GAULA), entre autres mesures.
D'autre part, la création de trois nouvelles Gaula (Groupe anti-enlèvement et anti-extorsion) a été annoncée pour Santa Marta, Cúcuta et San Andrés y Providencia. Ces équipes permettront d'étendre la couverture et la capacité d'intervention dans les zones qui n’ont pas d'unités spécialisées aujourd’hui. Dans le cas de la zone métropolitaine de Cúcuta, il est prévu de fournir un soutien spécifiquement dans les municipalités de Villa del Rosario, Los Patios, El Zulia, San Cayetano et Puerto Santander.
« Les Gaula (Groupe anti-enlèvement et anti-extorsion) sont actuellement divisés en départements, ce que nous faisons est de créer des métropolitains afin que les départementaux puissent se concentrer sur le reste des municipalités, car les capitales départementales concentrent de nombreux crimes et parfois elles n'ont pas les ressources pour couvrir d'autres régions », a expliqué la responsable.
Enfin, le Conseil a reconnu la nécessité de compter sur le travail permanent d'enquêteurs du Bureau du Procureur général et de membres qualifiés de la Police nationale dans les régions les plus touchées par le crime organisé, telles que Bajo Cauca, Casanare, département de Chocó, La Guajira, Arauca et Putumayo.
Source: Presse-Ministère de la Défense nationale