Ces criminels organisaient des réunions clandestines, au cours desquelles ils facilitaient la rencontre avec des membres de groupes armés organisés et des enfants autochtones de plus de 14 ans. Apparemment, ces mineurs d’âge étaient livrés à un processus d'endoctrinement et de recrutement dans le département de Guaviare.
Conformément au Plan de campagne de l'opération militaire d'Ayacucho et grâce au travail de renseignement, des soldats de la Quatrième Division, avec le soutien de la Police nationale, ont procédé à l'arrestation en flagrant délit de deux individus alors qu'ils menaient des activités illégales pour le recrutement forcé d'enfants et d'adolescents.
L'opération militaire a été conduite avec des troupes de la Trente et Unième Brigade de la Forêt tropicale, du Bataillon de la Forêt tropicale Nº 52 Coronel José Dolores Solano, à proximité du port de Caruru, Vaupés, où ils emmenaient un mineur d’âge qu'ils auraient utilisé pour entrer dans les rangs du Groupe Armé Organisé Résiduel, GAO-r, Structure 1 Armando Ríos. L'armée a agi à temps lorsque les criminels prévoyaient de s'embarquer sur un bateue avec un moteur hors-bord vers un endroit inconnu.
Le mineur d’âge s'est vu convaincu d’une excellente rémunération et, par tromperie, il a été conduit de son lieu d'origine, de sorte qu'il a ensuite été recruté de force pour mener des activités illégales. Le mineur d’âge est actuellement sous la protection de l'Institut Colombien de Protection de la Famille, ICBF, afin que ses droits puissent être rétablis.
Les personnes arrêtées ont été mises sous la garde vue des autorités pour leurs poursuites respectives et répondraient du crime de recrutement illégal ou forcé avec des peines de 8 à 15 ans de prison.
L'Armée nationale, pilier fondamental de la construction d'un pays meilleur, combat le recrutement forcé de mineurs d’âge et œuvre en faveur de la sécurité et de la protection des communautés autochtones. Leurs efforts sont axés sur la promotion de campagnes de prévention pour faire face à ce crime qui menace les familles colombiennes.
Source: Presse-Quatrième Division