Lors d'une cérémonie protocolaire, le gouvernement japonais a livré un nouvel outil pour renforcer les opérations de déminage humanitaire de l'Armée nationale sur le territoire colombien.
Il s'agit de trois radars à pénétration de terrain qui seront utilisés dans des départements tels que Caldas, Santander, Tolima, Caquetá, Meta, Huila et Putumayo.
Ce système fait d'imagerie des mines terrestres se compose d'un capteur d'image qui mène à un détecteur de métaux ou à un radar pour l'utiliser efficacement et avec précision.
De cette manière, les spécialistes du déminage pourront obtenir des représentations visuelles pour identifier les engins explosifs, tels qu'une mine antipersonnel, des munitions non explosées utilisées et des engins explosifs improvisés.
Avec ce type de radars, il est plus facile pour les spécialistes du déminage de détecter les variations du terrain, même dans les sites présentant de fortes sources d'interférences telles que les pylônes électriques, les tours de communication, les clôtures électriques, les oléoducs et les lignes de chemin de fer.
Contrairement au détecteur de métaux, le radar de pénétration du sol comprend un écran alternatif qui montre les variations du terrain et peut détecter de gros objets, facilitant la visualisation des éléments suspects dans la zone.
Avec la mise en œuvre de ce système, le déminage humanitaire de l'Armée nationale est à la pointe de la technologie utilisée dans des pays comme le Cambodge et la Bosnie-Herzégovine pour trouver des pièges meurtriers avec différentes méthodes de création et de déclenchement.
Cette année, des opérations de déminage humanitaire ont permis de déclarer dix municipalités exemptes de mines antipersonnel présumées. Plus de 662 000 mètres carrés ont été intervenus et 51 engins explosifs ont été détruits dans des conditions contrôlées.
Source: Presse - Brigade de déminage humanitaire