Quito (Equateur). Suivant les indications du président Juan Manuel Santos, le ministre de la défense, Luis Carlos Villegas, est allé à l’Équateur pour analyser la situation à la frontière avec les autorités de ce pays. Au milieu de l’enlèvement et le meurtre de trois Equatoriens - deux journalistes et un chauffeur--ont été lancées différentes opérations par les deux pays dans la zone frontalière pour lutter contre les différentes menaces dans ce domaine, en particulier contre l’organisation dirigée par alias « Guacho », responsable de ce crime atroce.
Accompagné du commandant des forces militaires, le Général Alberto Mejia, le directeur de la police nationale, le général Jorge Nieto et le général Alejandro Barrera, directeur du renseignement de la police de la Colombie, a déclaré le ministre Villegas la solidarité du gouvernement colombien dans cette regrettable situation dans laquelle ces Équatoriens ont été tués.
À la fin des réunions avec les ministres de l’intérieur et de la défense de l’Equateur, Cesar Navas et Patricio Zambrano, respectivement, avec les commandants militaires et de la police dans ce pays, Villegas a révélé que « les forces de sécurité de la Colombie ont lancé à 11:00 heures, ce vendredi, une opération depuis la ville de Cali et de Tumaco (Nariño). Ces opérations seront conduites en coordination avec les autorités de l’Equateur au moyen d’hélicoptères, des avions et des troupes de nos forces armées pour contrôler la frontière et pour trouver les responsables de cet enlèvement et vil assassinat ».
Le ministre de la défense a souligné que la coopération de la Colombie avec l’Equateur est totale et a rappelé que depuis le début de cette detection ont vu toutes les demandes dans les différents domaines dans lesquels notre police force possède une vaste expérience. De même, il a été signalé que le gouvernement colombien a augmenté la récompense pour l’alias « Guacho » $ 400 millions, chiffre qui vient compléter les 100 mille dollars offerts par le Gouvernement équatorien.
« Nous avons pris contact avec le Comité International de la Croix-Rouge à Bogotá, ainsi qu’à Quito, afin de faciliter le retour des corps aux familles - dit-il-. A la fin de la phase humanitaire, nous devons faire rapidement le retour des corps à leurs familles ».
« Au nom de tous les colombiens nous réitérerons que nous sommes avec vous, et les forces de notre sécurité soutiendront les troupes de l’Equateur pour avoir enfin la paix sur notre frontière commune, » a déclaré Villegas.
Source : Ministère de la défense nationale