C'est une opération dans laquelle, pour la première fois, on a articulé du travail dans la région, conjointement avec le gouvernement national, le Bureau du Procureur général de la Nation, les Forces militaires et la Police nationale, avec l'appui du Pouvoir Judiciaire.
L'opération "Escudo" a été coordonnée pour contrer la menace criminelle générée par les activités illicites et les structures criminelles liées aux attaques contre les leaders sociaux et aux homicides dans le département de Norte de Santander et dans la sous-région de El Catatumbo. Plus d'un millier de membres des différentes forces a participé en collaboration avec le bureau du procureur.
Grâce à la dénonciation des citoyens, cinq organisations criminelles ont été démantelées, dont une transnationale appelée le "Tren De Aragua", composée de citoyens Vénézuéliens qui tentaient de se positionner sans succès dans la zone frontalière.
Bilan
La structure criminelle la plus touchée a été L'ELN (26 captures), suivie par "Los Rastrojos" (13 captures), "Los Pelusos" (6 captures) et le groupe armé organisé résiduel 33 (5 captures).
Au total, 143 personnes ont été capturées, dont 103 avaient mandat d’arrêt d'un tribunal et 40 en flagrant délit.
Dans le cadre de L'opération "Escudo", des organisations qui conduisent le vol de carburants, l'exploitation minière illégale et le trafic de drogue ont été touchées ; de même, on a découvert environ trois tonnes de cocaïne.
Quatorze municipalités de Norte de Santander ont bénéficié de cette opération institutionnelle, qui a couvert le 90% du territoire de El Catatumbo.
Pour le gouvernement National, à travers le Ministère de la Défense et toutes ses institutions alliées, l'objectif est d'assurer la tranquillité des citoyens et de ceux qui ont reçu des menaces de la part de groupes générateurs de violence.
La première opération comme celle-ci a eu lieu dans le Cauca inferieure et le sud du département de Córdoba, où 111 captures ont été effectuées. Au total, 52 mines illégales ont été intervenues et 22 laboratoires de production de la cocaïne ont été détruits.
Source: Bureau du Procureur général