Le Gouvernement de la Colombie apprécie et prend note des observations et recommandations contenues dans le rapport des Nations Unies et prend des actions pour créer des conditions qui garantissent les droits de tous les habitants de la Colombie.
Malgré ce qui précède, cette année, le gouvernement national voit avec une profonde surprise que le rapport sur la situation des droits de l'homme en Colombie pour la période 2019 contient des déclarations qui attaquent la légitimité des institutions, sont imprécises et dépassent apparemment le mandat que le gouvernement a signé avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme.
Le niveau et la constance du dialogue entre le Bureau et le Gouvernement ne se traduisent pas dans le contenu du rapport. L’observation du Haut-Commissariat sur le terrain permet d’avoir une idée directe de la complexité du contexte dans les territoires et des efforts du gouvernement dans le domaine de la sécurité et des droits de l’homme. Toutefois, le document ne reflète pas cette situation avec l'objectivité suffisante.
Noter que l'armée mène des opérations de sécurité citoyenne est un exemple de cette incompréhension du contexte Colombien.
Le contrôle militaire conduit par les forces militaires est dans le mandat constitutionnel et légal attribué et en stricte conformité avec les normes réglementées par le droit international des droits humains.
Affirmer que certains groupes armés organisés ne remplissent pas les conditions demandées pour l’utilisation de la force dans le cadre du droit international humanitaire, ne tient pas compte des critères objectifs que le droit humanitaire a prévu à cette fin, et qu'ils ont été rigoureusement reflétés dans des directives ministérielles largement connues du Bureau, en plus d'ignorer le processus de décisions militaire et de la police qui font partie de la doctrine d'implémentation de la loi pour s'assurer que l’utilisation de la force est conforme au droit international des droits de l'homme et au droit international humanitaire.
À cet égard, le rapport peut sembler dépasser le mandat en faisant des évaluations subjectives, sans éléments de jugement, sur les opérations militaires et les procédures de la police, en ignorant le contexte opérationnel et d'intelligence qui est prévu à cet effet.
Les évaluations sur la planification et les opérations des forces de sécurité correspondent aux autorités judiciaires et disciplinaires selon des preuves scientifiques et techniques
Source: Communication sectorielle-Ministère de la Défense Nationale