Dans le cadre du plan d’intervention, les forces de sécurité du district de Buenaventura mènent des opérations conjointes, coordonnées et interinstitutions, qui achèvent 62 jours d’intervention, avec des opérations de surveillance et de contrôle à partir du 31 décembre 2020, auxquelles participent l'Armée nationale, la Marine colombienne, la Police nationale et le Bureau du Procureur général, laissant d'excellents résultats en termes de sécurité.
Environ 1 200 militaires participent à cette stratégie, qui comprend des mesures telles que l’installation de postes de contrôle et de sécurité routière, des patrouilles terrestres et aériennes, le dépistage et l’identification des personnes et du travail du personnel militaire dans la zone urbaine aux points critiques des localités 7, 8, 9 et 12. De même, grâce aux unités navales de la Force navale du Pacifique, les lignes de communication maritimes et fluviales de la côte du Pacifique sont protégées par le contrôle de ces espaces.
La lutte frontale contre les facteurs d’instabilité et les générateurs de violence dans le district de Buenaventura a permis d’améliorer sensiblement la sécurité du Port, d’accomplir des responsabilités liées aux alertes précoces et des mesures de précaution mises en place, ce qui a permis de progresser dans la reconstruction du tissu social et l’amélioration de la qualité de vie de ses habitants.
Au cours des contrôles qui ont été faits cette année on a arrêté 126 membres du Gang Organisé, La Local et 11 individus, accusés d'appartenir à des groupes de trafic de drogue. On a également trouvés 93 armes à feu, 5 057 cartouches de munitions, 47 élément de communication, 5 100 kg de chlorhydrate de cocaïne, 3 546 kilogrammes de marijuana, 2 302 mètres cubes de bois et 822 gallons de carburant, ont été trouvés.
Dans cette stratégie alias Cheo, alias Pólvora, alias Coco et alias Breyner, quatre des criminels les plus recherchés à Buenaventura, ont été arrêtés, de même qu’alias de Jhon Gracia, alias Morfeo, alias Larry ou Papa China, alias Canoso, alias Locura et alias Ru, accusés de faire partie d'organisations criminelles qui commettent des crimes dans le secteur.
Grâce à ces opérations, le contrôle territorial est maintenu dans les secteurs considérés comme des points critiques, réduisant les taux de crimes tels que le vol, l'extorsion et le micro-trafic.
Source: presse-Marine de Colombie