Dans l'opération on a neutralisé la menace de l'alias Juan Carlos, qui serait le chef de la structure criminelle.
L'opération conduite par l'Armée nationale dans le département de Cauca continue de produire des résultats pour la sécurité et le bien-être de ses habitants. Ces dernières heures, quatre individus, apparemment membres du groupe armé organisé résiduel (GAO-r) Carlos Patiño, sont morts lors d'opérations militaires.
L'action s'est produite à la ville de Baraya, une zone rurale de la municipalité d'El Tambo. Les troupes sont arrivées sur le site guidées par des informations du renseignement militaire qui rendaient compte du travail de ces bandits présumés. Là, ils ont essayé de se cacher des différentes opérations que les forces de sécurité ont déployées dans la zone, pour frapper les réseaux logistiques et criminels des différents groupes illégaux.
Selon les rapports, alias Juan Carlos est accusé d'être lié à cette organisation pour une période d'environ 16 ans, et serait le responsable de trois meurtres dans la municipalité d'El Tambo en 2021, entre eux, d'un mineur d’âge. Cet individu aurait participé à des attaques contre les forces de sécurité au cours des années 2020 et 2021.
Au sein de l'organisation, ses actions criminelles seraient axées sur les menaces contre les civils, le financement illicite suite à l'extorsion et la conscription forcée de mineurs. Cet homme, qui avait comme zones d'influence les villages de La Paloma, Baraya, Tamao, Madroño, Pueblo Nuevo, Los ÁnGeles, Pandiguando et Cuatro Esquinas, de la municipalité d'El Tambo, avait un mandat d'arrêt pour les crimes d'association pour commettre des crimes aggravés, des déplacements forcés et des menaces, entre autres.
Pour sa part, alias Alacrán agirait en tant que chef du groupe et serait en charge de la sécurité d'alias Juan Carlos, de collecter l'argent des extorsions contre les entreprises de la région, de conduire à son tour l'achat d’éléments logistique, de guerre et d'explosifs pour la structure, ainsi que la direction des opérations maritimes contre les forces de sécurité.
Il convient de mentionner que lors de l'opération, il n'a pas été possible de mener à bien le processus d'identification de deux des individus, ni les actes urgents par des officiers de police judiciaire, car sous le crime d'émeute, ils ont été arrachés par certaines personnes, qui les ont portés vers une destination inconnue.
Sur place, deux fusils, une grenade, deux pistolets, des éléments de communications, des munitions et des magasins de différents calibres ont été trouvés et mis sous la garde vue de l'autorité.
Avec ce résultat significatif, il a été possible de frapper directement le modus operandi de cette structure, ainsi que de contrecarrer les opérations de cette organisation, qui fait le recrutement illégal, les déplacements forcés et les attaques contre les forces de sécurité.