Cette structure criminelle a eu une influence dans les municipalités de Guarandá (Sucre), Achí, Montecristo et Tiquísio (Bolívar).
Lors d'opérations conjointes sur le rivière Cauca, la Marine colombienne et l'Armée Nationale en coordination avec des unités de la Division des Enquêtes Criminelles (SIJIN de la police) de Bolivar ont été arrêtés trois individus connus sous les alias Dani ou Daniel, Chocoano ou Ómar et Cano, membres présumés du GAO Clan del Golfo, qui avait une forte influence dans différentes régions des Caraïbes colombiennes, en particulier dans les départements de Bolívar et Sucre.
Alias Dani ou Daniel, chef de rang politique présumé de la sous-structure Luis Fernando Gutiérrez était chargé de générer les projections d'expansion de la sous-structure dans les zones d'influence des municipalités d'Achí, Tiquísio, Altos del Rosario et Montecristo (Bolívar).
De même, alias Chocoano ou Ómar, membre présumé de la même structure, serait chargé de coordonner l'arrivée des individus de la région de l'Urabá en Chocó et an Antioquia, afin de mener des affrontements avec des membres de l'ELN et d'exercer un contrôle accru sur leurs opérations criminelles.
Alías Cano membre présumé du GAO Clan del Golfo, aurait conduit huit attaques contre les Forces de sécurité, par lesquelles cet individu serait en charge de la gestion des groupes armés ; il est aussi un expert en explosifs, instructeur des forces spéciales avec grande précision; de même, il serait responsable d'effectuer le travail appelé politique avec les communautés des villages d'Achí, Tiquísio et Montecristo (Bolívar), Guarandá (Sucre).
L'opération a eu lieu conduite par les troupes du Bataillon Fluvial d'Infanterie de Marine No 17, rattaché à la Force opérationnelle Interarmées Marte, les troupes de l'Armée Nationale, le Gaula Militaire de Bolívar et les unités de la Section d'enquête criminelle (SIJIN) de Bolívar.
Au moment des arrestations, quatre téléphones portables, deux radios Motorola, un livret contenant des informations sur les statuts et le régime disciplinaire des Forces d'autodéfense Gaitanistas de Colombie (AGC) et une feuille où des envois étaient enregistrés.
Ces individus ont été mis sous la garde vue de la Section d'Enquête Criminelle (POLICE JUDICIAIRE) de Bolívar et doivent faire face aux accusations des délits d'utilisation illicite d’éléments de transmission ou de réception, de fabrication, de trafic, de port ou de détention d'armes à feu, d'accessoires, de pièces ou de munitions, de fraude, de vol qualifié et d'association à commettre des crimes aggravés.
Source: Presse - Marine de Colombie