Deux hommes et une femme, ainsi qu'un mineur d’âge, qui subissaient la pression du groupe armé organisé résiduel, Gao-R, Estructura Primera, sous le commandement d'alias Iván Mordisco, ont demandé de la protection aux soldats de la vingt-deuxième Brigade.
Au cours d'une opération de contrôle territorial sur le village de Caño Giriza, dans la municipalité de Miraflores, Guaviare, et en raison de la pression exercée par les troupes de la vingt-deuxième Brigade de la Jungle, de la quatrième Division de l'Armée nationale, la présentation volontaire de trois personnes et la récupération d'un mineur d’âge, qui ferait partie de la Première structure, a eu lieu. Ils avaient en leur possession des « tickets » avec lesquels ils allaient collecter l'argent de l'extorsion faite contre les marchands et les habitants de la région.
Parmi ces personnes se trouvait une femme qui serait la radio opératrice du groupe financier de ce groupe illégal, et qui serait chargée des communications, en plus de l'acquisition de ressources économiques par extorsion. Les deux autres hommes seraient chargés du recrutement forcé de mineurs d’âge, de la coercition et des menaces contre les civils. Ils également identifieraient les nouvelles zones d'expansion, en effectuant des travaux sur les rives des rivières unilla, Itilla et Vaupés, et dans les municipalités de Calamar et Miraflores, Guaviare.
À ces trois personnes, qui ont volontairement décidé de se soumettre à la justice, un mineur d’âge est également arrivé devant l'armée et a été mis sous la garde vue de l'Institut colombien De Protection De La famille pour engager le processus de rétablissement de ses droits, une situation qui confirme les actes de groupes armés aveugles qui, de force et avec tromperie, prennent des enfants et des jeunes dans la région.
Selon les informations des services de renseignement, ce groupe ne recevrait plus 1 800 millions de pesos mensuels, de sorte que les plans d'expansion territoriale sont arrêtés. Il y a également un déclin des activités d'organisation de masse pour le recrutement forcé de mineurs d’âge.
Au moment de leur présentation, ces personnes ont informé l'Armée Nationale de leur intention de rejoindre la société civile et de commencer une nouvelle vie avec leur famille et dans le respect de la loi et ont reçu le soutien du groupe D'Assistance humanitaire pour les démobilisés, dirigé par le gouvernement National.
Ces individus avaient en leur possession des éléments de guerre important, des accessoires militaires et des communications, dans lesquels se trouvaient 3 fusils, plus de 800 cartouches de différents calibres, des magasins de fusils, 25 grenades, des radios, un cordon détonant pour les engins explosifs improvisés, des tickets pour la collecte d’argent par extorsion de fonds.
Source: Agence De Presse De L'Armée Nationale