Grâce aux efforts et à l'engagement de 40 pays.
471 tonnes de stupéfiants ont été trouvées au cours de cette année dans les VII et VIII de la Campagne navale Orion endommageant à plus de 9,956 millions de dollars les finances des organisations de trafic de drogue en 90 jours.
Le Gouvernement colombien, par l'intermédiaire de la Marine Nationale, dans le cadre d'un travail conjoint, coordonné et interinstitutionnel avec l'Armée Nationale, la Force Aérienne Colombienne, la Police Nationale, le Bureau du Procureur Général, la Direction des Taxes et des Douanes Nationales, l'Unité d'Information et d'Analyse Financière et Migracion Colombia, a effectué avec succès pendant 45 jours, le VIII Edition de la Campagne Navale contre le Trafic de Drogue Orion, la plus grande opération multilatérale contre le trafic de drogue illicite de l'histoire.
Grâce aux efforts et à l'engagement des 40 pays qui ont participé à la dernière campagne, on a empêché que près de 415 millions de doses de drogues soient commercialisées et consommées à travers le monde. On a trouvé 145,3 tonnes de chlorhydrate de cocaïne, 66,2 tonnes de marijuana, 8,6 tonnes de haschisch, 74,3 kg d'héroïne et 2,5 tonnes de drogues de synthèse, dans des de plus de 482 opérations dans les domaines terrestre, aérien, maritime et fluvial.
BÉNÉFICES POUR LA SANTÉ PUBLIQUE MONDIALE
Ces résultats représentent non seulement des gains substantiels dans la réduction de l'offre, mais aussi un bénéfice sans précédent pour la santé publique mondiale, compte tenu des études conduites par le gouvernement des États-Unis, où une tonne de cocaïne représente 500 nouveaux consommateurs, 1 025 urgences médicales, 10 décès dus à une surdose et 650 mille dollars de coûts supplémentaires en santé publique. Exprimés d'une autre manière, les résultats des deux versions d'Orion en 2021 ont empêché 130 850 nouveaux consommateurs et 268 243 urgences médicales, 2 617 décès par surdose et parvenant à économiser 170 millions de dollars en dépenses de santé publique supplémentaires pour tous les pays de la planète.
Le dernier rapport de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) indique qu'environ 275 millions de personnes âgées de 15 à 64 ans ont consommé des drogues en 2019 et qu'environ 36,3 millions d'utilisateurs ont déclaré souffrir de troubles graves dus à la dépendance. En outre, environ un demi-million de décès cette année-là sont liés à la consommation de drogues.
LE TRAFIC DE DROGUE DÉTRUIT L'ENVIRONNEMENT
La production des drogues illicites en laboratoire est effectué par l'utilisation de précurseurs chimiques, dont les résidus se déposent dans le terrestre et les sources d'eau des bois et Jungles, provoquant des niveaux élevés de pollution et de graves conséquences pour le bon développement de la faune et de la flore. Ces substances toxiques polluent les rivières et les ruisseaux qui alimentent en eau potable les habitants, en modifiant leur composition et leur structure.
Afin d'établir une plantation illicite, une partie de la Jungle tropicale est détruite en coupant des arbres, puis la végétation du périmètre choisi est brûlée. De plus, la perte de biodiversité associée à la destruction des écosystèmes est énorme, car actuellement 2 500 types d’arbres ont été identifiés menacés d'extinction en raison de la déforestation. Un hectare de Jungle déboisée équivaut à au moins 14 000 arbres et 600 types différents. Pour produire les 145,3 tonnes de cocaïne, 744 hectares de jungles ont été détruits et de nombreuses étendues d'eau contaminées.
Dans un effort pour limiter tout cet impact environnemental, et engagés dans la conservation de nos écosystèmes, des unités et des troupes sont déployées au cours de cette campagne qui a conduit à la saisie de 2 593 tonnes de précurseurs solides, 609 028 gallons de précurseurs liquides, 87 365 kilos de feuilles de coca, 92 500 lit de semences de marijuana. De même, on a la destruction de 668 travaux de génie civile illégales sont utilisés pour l'ensemble de ces processus d'extraction et de transformation de drogues. Ainsi on empêche la production de 36,3 tonnes de stupéfiants, et la récupération de 18 423 hectares de Jungles, berges et 21 780 types.
SUCCÈS DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE
La lutte contre le trafic de drogue a une responsabilité municipalité et partagée dont il a été possible de conscientiser les pays et les institutions du monde entier à chaque nouvelle Campagne navale Orion; en témoignent les nouvelles alliances stratégiques qui ont été générées dans le cadre d'accords de coopération internationale pour contrer la menace des organisations criminelles transnationales.
C'est pourquoi, dans les deux dernières versions de Orion, on compte sur la participation historique de 102 institutions de 40 pays, notamment: Algérie, Antigua-et-Barbuda, Argentine, Barbade, Belize, Brésil, Canada, Chili, Colombie, Costa Rica, Dominique, république dominicaine, Équateur, États-Unis, Espagne, El Salvador, France, Grenade, Guatemala, Guyana, Honduras, Irlande, Îles Caïmans, Italie, Jamaïque, Mexique, Pays-Bas, Panama, Paraguay, Pérou, Portugal, Royaume-Uni, République dominicaine, Sainte-Lucie, Saint-Kitts, Saint-Vincent et les Grenadines, le Sénégal, la Suède, le Suriname, Trinité-et-Tobago et l'Uruguay.
Chacune des institutions participantes a apporté des moyens et des ressources, qui totalisaient ensemble 126 navires, 148 bateaux intercepteurs maritimes, 30 patrouilleurs ou aéronefs air-maritimes et 5 drones, intégrés sous la coordination de multiples centres d'opérations et centres de fusion de renseignements dans le seul objectif de frapper les organisations de trafic de drogue.
C'est ainsi que la Campagne Navale contre le trafic de drogue Orion reflète l'effort holistique et l'engagement multilatéral, régional et transnational conduit par les pays alliés, de travailler ensemble à la réduction de l'offre de drogues illicites, contribuant à la sécurité et au développement intégral des territoires, ainsi qu'à la protection de l'environnement, se positionnant comme la plus grande opération multilatérale contre le trafic de drogue de l'histoire.
Source: presse - Marine colombienne