Avec la mise en service du parc solaire, Indumil espère réduire l'empreinte carbone de 600 tonnes de CO2 par an.
Le parc solaire servira à faire face à la demande énergétique des opérations de l'usine au cours des 30 prochaines années.
Il s'agit du premier des trois projets à être mis en œuvre à l'usine General José María Córdova de Soacha et à l'usine d'explosifs Antonio Ricaurte de Sibaté.
À l'usine de produits métallurgiques de Santa Bárbara d'Indumil, une entreprise affiliée au Groupe Social et Commercial de la Défense, GSED, a été inauguré le premier parc solaire qui atténuera l'impact et l'empreinte carbone des processus de production réalisés à Sogamoso, département de Boyacá.
Le parc solaire qui fonctionne au moyen d'un système de génération d'énergie électrique photovoltaïque, est composé de 2 178 panneaux solaires, répartis en 24 tables, sur une superficie de 6 165 m2, avec 5 onduleurs à 95% d'efficacité, et une capacité de production de 1 mégawatt.
L'événement, présidé par la vice-ministre des Anciens combattants et du GSED, Ana Catalina Cano et par le président d'Indumil, le général Ricardo Gómez, a réuni le maire de Sogamoso, des hommes d'affaires et des autorités régionales.
Inauguration du parc solaire
Dans son discours, Mme la sous-ministre Cano a déclaré que ce projet est innovant et durable: « Un projet visant à aider dans la lutte mondiale contre le changement climatique, dans un monde où les défis environnementaux sont de plus en plus pressants; « il représente une victoire collective dans la recherche de solutions durables; un pas en avant dans la réduction de notre empreinte carbone et dans un avenir plus vert pour les générations de l’avenir ».
Le parc solaire a commencé son opération le 9 mars, au cours de laquelle 480 mégawatts par heure ont été générés et ont permis d'atténuer 242 tonnes de CO2, l'équivalent de la plantation de 11 mille arbres adultes – âgés de 7 ans–.
Le projet contribue à la responsabilité socio-environnementale de la production d'énergie photovoltaïque, encadrée dans le développement et la mise en œuvre de la stratégie colombienne Neutre en Carbone (ECCN), dirigée par le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable, qui promeut l'autonomisation climatique, contribuant à l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 51% d'ici 2030 et à la neutralité carbone en Colombie d'ici 2050.
L'usine de Santa Bárbara, spécialisée dans la métallurgie et le travail des métaux d'Indumil, empêchera, avec la mise en service du Parc, l'émission de 600 tonnes de CO2 (dioxyde de carbone) dans l'atmosphère chaque année, un chiffre similaire à la plantation d'une Jungle de 22 600 arbres adultes.
« Avec une capacité de production d'électricité de 1 GWh / an, il répondra aux besoins énergétiques de l'usine et permettra d'économiser plus de 45% sur la consommation d'énergie.
De plus, ses systèmes de stockage permettront de distribuer de l'énergie en permanence même pendant les heures sans soleil », a déclaré Mme la sous-ministre.
Le démarrage de ce Parc solaire représente non seulement pour Indumil des économies sur les dépenses d'opération, mais en fait également une entreprise à responsabilité socio-environnementale et la conduit à accéder aux bénéfices fiscaux de la loi 1715, pour lesquels, son retour sera inférieur à 3 ans, ouvrant une voie importante vers la neutralité carbone.
La vice-ministre de la Défense a également déclaré aux participants qu'il n'était pas seulement question d'énergie propre, mais aussi d'opportunités concrètes pour cette région. « Ce projet a contribué à la création d'emplois locaux qui favorisent la croissance économique. De plus, ce parc solaire servira de référence en apportant une vision pratique de la technologie verte et durable ».
À son tour, le président d'Indumil a informé que le Parc solaire mis en service, avait un investissement de plus de 4 milliards de dollars, et que « cela apportera sans aucun doute progrès et durabilité. C'est le résultat des efforts de nombreuses personnes qui ont travaillé pour en faire une réalité aujourd'hui ».
Enfin, le parc, basé sur la technologie des panneaux solaires, pourra être opérationnel dans un cycle de vie allant jusqu'à 30 ans, lorsque son efficacité diminuera en dessous de 80%.
Source: Bureau de la Communication du Secteur de la Défense-Ministère de la Défense Nationale