Les machines trouvées auraient un coût de plus de 1 200 millions de pesos.
Lors d'une opération fluviale décisive, la marine colombienne a réussi à empêcher l’activité minière illégale dans le village d'El Alto, dans la municipalité de Santa Bárbara de Iscuandé - Nariño. Au cours de l'intervention, ils ont trouvé trois excavatrices fonctionnant sans autorisation dans le secteur, générant de graves conséquences sur les ressources naturelles.
L'opération a été conduite par les troupes du Bataillon fluvial d'Infanterie de Marine n ° 43, qui ont utilisé des tactiques modernes de reconnaissance et d'assaut fluvial pour vérifier la zone, montrant que les machines n'avaient pas le titre minier par lequel l'exploration et l'exploitation du terrestre et du sous-sol sont autorisées, délivré par l'Agence nationale des mines. Dans le même temps, ils ont confirmé l'absence du guide de transport, de la carte d’identification et de l'équipement GPS, ce qui a souligné l'illégalité de ces activités.
Les excavatrices, qui auraient été évaluées à 1 200 millions de pesos, ont été trouvées par les marins colombiens, endommageant gravement ces activités criminelles qui détériorent les ressources naturelles.
La machinerie jaune a été mise à la sous la garde vue de la Police nationale, qui effectue les procédures correspondantes.
Il convient de mentionner que l'exploitation minière illégale dans le Pacifique Sud colombien a un impact dévastateur sur les sources d'eau et l'environnement. L'exploitation excessive des minéraux provoque la déforestation des forêts indigènes, altère les écosystèmes et pollue les plans d'eau avec des métaux lourds et des substances toxiques. De plus, ces activités illégales portent atteinte à la sécurité et au bien-être des communautés locales, générant des conflits et dégradant la qualité de vie des habitants.
De même, l'article 332 du Code pénal colombien criminalise l'exploitation illicite des mines et autres gisements minéraux, et prévoit des peines de 32 à 144 mois de prison et des amendes supérieures à 130 salaires minimums mensuels légaux pour quiconque, sans autorisation de l'autorité, exerce ces activités.
Source: Marine de Colombie