Cinq grenades et deux engins explosifs ont été détruits dans des conditions contrôlées, empêchant ainsi une perte aux bonnes conditions physiques des troupes et des civils.
Les opérations militaires conjointes de la Marine colombienne avec l'Armée nationale, dans le cadre du Plan Ayacucho, ont permis de neutraliser la menace d'une éventuelle opération terroriste contre les troupes et les communautés qui habitent dans une zone rurale de la municipalité de Barrancominas, Guainía.
L'événement s'est produit dans une zone boisée à proximité du peuple indigène de Minitas, à Barrancominas, grâce à l'alerte du renseignement militaire qui a averti les troupes de l’existence des engins explosifs improvisés (EEI) dans ce secteur qui, apparemment, avaient été placé par des membres du Groupe Armé Organisé Résiduel, GAO-r, la Première structure, du Groupe Santiago Lozada, qui commet des crimes dans cette région du pays.
Immédiatement, les protocoles de sécurité ont été déclenchés dans toutes les unités militaires de la Marine colombienne et de l'Armée nationale, qui sont allées à cet endroit, dans le but d'atténuer toute attaque qui pourrait être présentée contre les habitants ou les forces de sécurité. Cette opération a permis de découvrir cinq grenades, un engin explosif improvisé avec un système de déclenchement par câble de commandement et un autre type de mine antipersonnel, avec un système de déclenchement par pression.
Les engins explosifs improvisés trouvés ont été détruits dans des conditions contrôlées sur place. Une équipe d'explosions et de démolitions EXDE a été transférée sur les lieux des événements, qui, conformément aux protocoles de sécurité, a procédé à l'inspection et à la destruction des engins explosifs improvisés dans des conditions contrôlées. Ces éléments sont conçus et planifiés avec des effets meurtriers, qui sans discrimination, causent des dommages irréparables aux victimes, la destruction de biens publics et privés, la construction énergétique, des dommages à l'environnement, entre autres effets qui constituent une violation flagrante des droits de l'homme et du droit international humanitaire.
Source: presse - Marine de Colombie