Le ministre de la Défense, Diego Molano Aponte, a assuré que le micro-trafic « n'est pas un problème d'un jíbaro [revendeur] ou d'un petit groupe local, c'est une méga-entreprise qui implique même aujourd'hui ces Groupes armés organisés, comme le GAO Clan del Golfo ».
C'est ce qu'a déclaré le Ministre, lors du forum Bonnes pratiques dans la Lutte contre le Micro-Trafic, dirigé par la direction de la Sécurité Citoyenne du Ministère de la Défense et dans lequel un rapport portant le même nom du forum a eu lieu, et où les résultats, opportunités et défis du micro-trafic dans le pays sont annoncés.
« Ce document devient un outil d'analyse de la Direction de la Sécurité des Citoyens, car il présente les processus de contrôle et les bons comportements, dans les situations de sécurité et de lutte contre la criminalité », a déclaré le ministre, qui a également expliqué que l'entreprise de microtrafic utilise les excédents du trafic de drogue pour payer leurs réseaux ou points d'appui et ainsi commettre des actes ignobles tels que le Plan Pistolet contre la police.
Selon le ministre Molano, les résultats en termes de sécurité des citoyens, dans le cadre du Plan 1000 contre le microtrafic, ont été très importants avec l'arrestation de plus de 28 mille membres des structures locales de trafic de drogue et plus de 11 millions de doses trouvées. « On a empêché un jeune ou une famille, de s'impliquer dans le cercle vicieux de la consommation et du trafic de drogue, de renverser les murs du micro-trafic et de construire des murs d'espoir ».
Le ministre a également souligné comment, depuis son administration, il a été également possible de soutenir plus de 6 500 fronts de sécurité et a reconnu le travail coordonné des citoyens avec les autorités.
D'autre part, le directeur de la sécurité publique, Miguel Parra, a déclaré que ce rapport, qui a travaillé main dans la main avec Asocapitales, cherchait à définir quels sont les enjeux et défis locaux dans la lutte contre le problème du microtrafic dans les différentes villes du pays, « on a trouvé quatre pratiques fondamentales, l'une d'elles est la coordination interinstitutions, qui fait partie de la prévention de la consommation de stupéfiants; l'autre, la réalisation d'affiches des plus recherchés du microtrafic, l'amélioration des environnements et la création d'espaces et d'institutions qui favorisent la sécurité des citoyens ».
Enfin, le ministre de la Défense a assuré qu'il s'agissait d'un plan de travail basé sur la promotion d'un dialogue avec les citoyens, où il cherche à recueillir les principales découvertes, bonnes pratiques et recommandations dans la lutte contre le microtrafic sur l'ensemble du territoire national.
Le document final Bonnes pratiques dans la lutte contre le micro-trafic peut être consulté sur le site web du ministère de la Défense au lien: DocumentosMDN
Source: Bureau des Communications du Secteur de la Défense-Ministère de la Défense Nationale