Les Forces militaires et le Bureau du Procureur général ont conduit une opération militaire qui a conduit à la découverte d’éléments de guerre, d'explosifs et d'accessoires militaires.
Dans des opérations militaires conjointes, coordonnées et interinstitutionnelles avec la Marine nationale, la Force Aérienne Colombienne, la Police nationale et le Bureau du Procureur Général, conduites dans les hameaux Angosturas et La Cocha de la municipalité de Puerto Asís, Putumayo, il a été possible de porter un coup dur aux finances du Groupe armé organisé résiduel, GAO-r, structure 48, soi-disant Commandos de Frontera.
Le premier résultat a été possible avec la découverte d'un centre de collecte de précurseurs dans le village La Cocha, dans la municipalité de Puerto Asís, Putumayo, qui contenait 14 barils de 770 gallons d'acétone, ce qui aurait un coût approximatif de 160 000 000 pesos; il convient de noter que, dans le cadre de la production illégale, la substance trouvée entraîne la production de 800 kilos de chlorhydrate de cocaïne de haute pureté.
De la même manière, dans le village d'Angosturas de la même municipalité, on a trouvé une cachette illégale contenant d'abondants matériaux de guerre et explosifs, dans laquelle se trouvaient: 20 magasins de fusil de calibre 5,56 mm, 42 systèmes de déclenchement de mines, quatre moyens de lancement et trois cylindres; en plus des éléments d'accessoires militaires tels que: 61 tentes, six équipements de terrain, deux grilles pour l'équipement, 96 tissus de camouflage, cinq sweatshirts, serviettes, mouchoirs et ponchos. De même, on a trouvé des éléments de communication tel que: des câbles de chargeur pour radios, 90 batteries et 10 000 cahiers faisant allusion au GAO résiduel, structure 48.
De la même manière, un centre de collecte de carburant avec huit barils contenant 440 gallons d'essence a été trouvé dans ce même village.
Avec ces résultats des forces de sécurité et le Bureau du Procureur, le groupe financier du Groupe Armé Organisé résiduel, Structure 48, des dissidents des FARC, perd environ un milliard de pesos, atténuant également les éventuels dommages environnementaux causés par la manipulation des précurseurs chimiques utilisés pour la production de la base de pâte de coca.
Source: Presse-Armée nationale