Au milieu d'une attaque contre des soldats dans le village de La Esmeralda, municipalité de Tame, Arauca, des individus ont été arrêtés en flagrant délit, apparemment des membres de la Structure 10 (E10) et des mineurs d’âge ont été récupérés.
Dans le cadre d'opérations de contrôle territorial, les troupes de la Force opérationnelle Quiron ont été attaquées par des tirs d’individus d’apparemment une structure armée, ce qui a provoqué la réaction immédiate des troupes, qui ont agi en légitime défense et dans l'accomplissement de la mission.
Ainsi, dans le respect du système juridique, du respect des droits de l'homme et du respect des sous la garde vues du droit international humanitaire, trois individus ont été arrêtés, membres présumés du groupe armé organisé E10, qui portaient des armes à longue et courte portée.
Les soldats ont trouvé sur les lieux quatre mineurs d’âge, dont un bébé, qui ont été immédiatement mis sous la tutelle de l'Institut colombien de Protection de la famille pour la restauration de leurs droits.
Dans le cadre de l'opération militaire, 6 armes longues, 2 armes courtes, 44 magasins et plus de 1300 munitions de différents calibres ont été trouvés, ainsi qu'environ 150 cartouches de munitions liées.
Sur le site ont été trouvés des uniformes à l'usage exclusif des forces de sécurité, du tissu de camouflage, des gilets polyvalents (utilisés pour charger des munitions), des éléments de campagne, des bracelets faisant allusion au groupe armé et six radios de communication. De même, ont été détruits dans des conditions contrôlées 4 moyens de lancement, 2 bouteilles d'explosifs, 2 engins explosifs improvisés, 4 mines antipersonnel et 3 kilogrammes d'explosif ANFO.
De plus, les soldats ont trouvé un sceau sec portant le nom de « HECTOR A._ FARCEP », qui serait utilisé pour contrôler l'extorsion de civils.
Les personnes arrêtées, ainsi que les documents trouvés, ont été mis sous la garde vue des autorités pour poursuivre la procédure de poursuite et d'enquête, et la plainte correspondante a été déposée auprès du Bureau du Procureur général.
Source: Presse-Huitième Division de l'Armée nationale