Après le coup, un combat a eu lieu conduit par les troupes et les membres de cette organisation criminelle, qui essayaient de faire pression pour la libération des criminels.
Au cours des opérations militaires, les troupes de l'Armée nationale, dans un travail coordonné et conjoint avec la Force Aérienne Colombienne et la Police, ont arrêté en flagrant délit trois individus apparemment du Groupe armé organisé résiduel, GAO-r, sous-structure 39.
L'événement s'est produit dans le village d'El Silencio, une zone rurale de la municipalité de Mapiripán, Meta, où les troupes sont arrivées, après des plaintes de la police concernant des individus qui menaceraient les commerçants et les éleveurs à des fins d'extorsion.
Après les arrestations, les criminels ont ouvert le feu sur les autorités, afin d'exercer des pressions et obtenir la libération des détenus, alors les soldats ont immédiatement répondu, déclenchant un combat dans la région.
Parmi les personnes arrêtées figure le chef financier de ce groupe armé organisé résiduel, qui aurait payé une peine de prison en 2018, pour le crime de simple enlèvement dans le département d'Arauca, alors qu'il faisait partie du GAO résiduel, Structure 10. Après avoir purgé sa peine, il est entré dans la Structure 39, pour continuer à commettre des crimes.
Une autre des personnes arrêtées est un individu de 26 ans, qui faisait partie de la sécurité du meneur et qui se serait un démobilisé en 2016, alors qu'il appartenait au front 14 (éteint).
On a établi que ces personnes menaient des activités de renseignement criminel sur les villages de Caño Jabon, California, La Esmeralda, La Realidad et Esteros Altos, à Mapiripán, Meta, afin d'identifier les agriculteurs et les éleveurs pour leur demander de l'argent en échange de ne pas attaquer leur vie ou leurs biens. De même, ils auraient apparemment la responsabilité de l'enlèvement de 19 personnes d’une mission médicale dans le secteur Rincón del Indio, de la municipalité de Mapiripán, le 15 décembre 2021. Ils sont également accusés d'être responsables du recrutement forcé de mineur d’âges et de l'attaque contre le gouverneur indigène du hameau de Puerto Alvira, le premier juillet.
Au moment de l'arrestation, deux grenades à main, un revolver de 38 millimètres, des munitions, deux cahiers contenant la liste des personnes extorquées, des brochures d'extorsion faisant allusion au GAO résiduel, E-39, deux téléphones portables et des produits d'extorsion en espèces ont été trouvés.
Les personnes arrêtées ont été mises sous la garde vue du Bureau du Procureur 113 de Villavicencio, où elles devront faire face aux accusations des crimes de fabrication, de trafic et de port d'armes et de fabrication et de port d'armes à l'usage exclusif des Forces militaires.
Source: Presse-Quatrième Division de l'Armée nationale
