Des progrès importants dans la réduction des plantations illicites et dans la plupart des indicateurs des crimes qui causent plus de difficultés aux citoyens, sont présentés au bilan du secteur de la Défense au cours des 100 premiers jours du gouvernement du président Ivan Duque, dans le cadre de sa politique de sécurité avec légalité, a informé le ministre de la Défense, Guillermo Botero.
Sources de financement criminel
Le chef du Ministère de la Défense a indiqué que l'un des grands problèmes, “a été vu comme un problème de sécurité nationale”, il s’agit de l'énorme croissance des superficies de plantations de coca: “on reçoit le pays avec 179 mille hectares et la préoccupation c’est que nous n'avons pas trouvé le point d'inflexion et nous devons faire descendre ces chiffres.”
En ce qui concerne cette question, le ministre a indiqué qu'on a éradiqué 19.800 hectares en 100 jours, grâce à la croissance des groupes mobiles d'éradication, qui est passé de 23 à 73 et qui devrait atteindre 100 en janvier 2019.
En ce qui concerne l'extraction illicite de minéraux, qui cause des dommages dans 299 municipalités dans 24 départements, il a souligné que “nous y travaillons: on a saisi 70 excavatrices, 23 dragues, 41 ont été détruits ainsi que 14 équipements et pompes qui étaient destinés à cette activité criminelle.”
Les plans « Celui qui le fait, doit le payer » et le « Plan Diamante »
En ce qui concerne les infractions qui mettent en risque la sécurité des citoyens et qui sont attaquées à travers les plans « Celui qui le fait, doit le payer » à vocation urbaine et "Le Plan Diamante", avec une orientation vers le rural, le ministre a déclaré que " tous les crimes, à l'exception de l'homicide, ont des réductions de 16 à 36 pour cent ensemble. Nous pouvons dire que, dans ces 100 jours, l'ensemble de l'activité criminelle a diminué d'au moins 13 pour cent.”
Précisément en ce qui concerne l'homicide, Botero a souligné que 573 sur les 1 100 municipalités de Colombie n'ont rapporté aucun décès pour ce crime au cours des 100 premiers jours, bien qu'il ait prévenu que le défi le plus important est de le réduire, en particulier dans les municipalités de Caucasia, Tarazá, Ituango et Tumaco, où on a rapporté 256 homicides additionnels comparé avec l'année dernière. “Dans ces zones sont actifs les plans 'Agamemnon II’ et 'Aquiles', avec lesquels la Force publique concentre ses efforts pour que les habitants ne soient pas des victimes de cette situation,” at-il expliqué.
En ce qui concerne la lutte contre le trafic de stupéfiants dans les écoles et les parcs, le ministre a indiqué que grâce à la contribution des citoyens à travers la ligne 167, on a eu des rapports utiles pour intervenir 245 magasins de ce type dans le village "Paseo de olla", qui complètent les 5.800 environnements éducatifs et 6.034 parcs intervenus pour les libérer de ce commerce illégal.
Le ministre a également présenté le bilan du Décret 1844 de 2018 et indiqué que les autorités avaient fait près de 60 000 citations et amendes, et au moins 56 000 personnes ont été portées aux postes de police, pour le délit de transport de stupéfiants excédant la norme.
Pour le cas des crimes d'enlèvement et d'extorsion, Botero a indiqué qu'ces indicateurs avaient baissé 16% et 37%. Toutefois, il convient de signaler qu'il est nécessaire de continuer à travailler main dans la main avec les citoyens afin de réduire ces cas, idéalement à zéro.
En termes d'actions dans le cadre du Plan "Diamante", il a souligné les dommages au GAO Clan del Golfo, Los Pelusos et Los Puntilleros. Il a expliqué que, en raison des captures, des redditions et des décès dans les opérations militaires, 1.453 membres de ces groupes ne continuent plus à commettre des crimes. On complémentent ces résultats avec d’autres contre les membres des groupes armés organisés et l'ELN, avec près de 450 membres chacun, et le coup porté au Groupe "La Oficina" avec la capture d'alias "Pichi", son chef, laissant cette structure criminelle sans direction.
Botero a également insisté sur l'entrée de la force de déploiement rapide. 3, dans la région de El Catatumbo, qui implique l'arrivée de 5.600 hommes dans cette région du pays, pour renforcer L'opération Agamemnon et les plans Aquiles et Atlas pour le Bajo Cauca, dans le département d’Antioquia et à Tumaco, respectivement, qui complètent la présence de la Force publique avec la Force de déploiement rapide No. 2.
À la fin, le Ministre de la Défense a averti que “ces plans n’ont pas été suspendus à la fin des 100 jours. Au contraire, on les revitalise et nous serons plus exigeants avec les résultats.”
Source: Ministère de la Défense