L'Institution navale s'est jointe à la recherche d'un bateau avec 13 disparus présumés, dont deux Colombiens.
Jusqu'à présent cette année, la marine colombienne a sauvé la vie de 621 migrants dans les eaux du département Archipel.
La semaine dernière, des unités de la Marine colombienne rattachées au Commandement spécifique de San Andrés y Providencia ont protégé la vie de 95 migrants irréguliers, dont six mineur d’âges, lorsqu'ils avaient l'intention d'être transportés de San Andrés en Amérique centrale à bord de navires illégaux.
L'opération a commencé lorsque des bateaux suspects ont été détectés grâce au Système composite de Contrôle du Trafic et de Surveillance Maritime, pour lequel une Unité de Réaction Rapide - URR de la Station de Garde-côtes de San Andrés a été déployée, afin de procéder à une interception maritime et de protéger la vie de 95 migrants irréguliers dans les eaux proches de l'île, dont 94 Vénézuéliens et un Équatorien.
Ces personnes prennent la mer à bord de bateaux dans des itinéraires non autorisés, pour tenter d'échapper aux opérations des unités de la marine colombienne, car elles ne respectent pas les conditions minimales de sécurité, ni la réglementation maritime en vigueur, mettant leur vie en danger.
Pour ce qui précède, huit personnes ont été arrêtées pour le crime de traite irrégulière d'êtres humains et mises sous la garde vue du Bureau du Procureur général et de la Police judiciaire. Pour leur part, les migrants protégés ont été mis en détention pour Migración Colombia, l'Office de Contrôle, de Circulation et de Résidence – OCCRE et les mineur d’âges donnés à l'Institut Colombien de Protection de la Famille – ICBF de San Andrés pour le rétablissement de leurs droits.
D'autre part, selon des informations de la presse nicaraguayenne, non confirmées, un bateau avec 13 migrants vénézuéliens et deux membres d'équipage colombiens qui transitait de San Andrés au Nicaragua, a été rapporté disparu. Pour cette raison, l'Institution navale se coordonne avec les autorités militaires du Costa Rica et du Nicaragua pour rechercher ces personnes, après que les proches des disparus présumés ont indiqué avoir eu la dernière communication le 12 octobre.
« Nous appelons les personnes qui utilisent ce type de transport illégal à cesser de prendre la mer dans ces conditions. Les mauvais bateaux utilisés, le manque de systèmes de navigation, les fortes vagues, les conditions météorologiques difficiles, le manque de communication avec les autorités, sont quelques-unes des nombreuses choses qui violent les principes de base de la Sécurité maritime intégrale, représentant ainsi un danger pour leur vie », a déclaré le Capitaine Octavio Gutiérrez Herrera, Commandant du Commandement spécifique de San Andrés y Providencia.
La Marine colombienne continuera de développer des opérations efficaces et soutenues dans la mer des Caraïbes en coordination avec les autorités départementales des migrations, afin de contrer ces pratiques criminelles qui mettent la vie des gens en danger. De même, nous invitons les personnes en général et en particulier les groupes productifs de marins à signaler toute situation irrégulière aux lignes 146, 123 et VHF marin - 16.
Source: Presse, Marine nationale de Colombie