Les personnes secourues venaient de pays tels que la Colombie, Cuba, l'Équateur, Haïti, l'Inde, la Jordanie, le Népal et le Venezuela.
L'un des migrants en situation irrégulière secourus était un adulte à mobilité réduite.
Dans le cadre d'activités de patrouille maritime et de contrôle sur l'île de San Andrés, la Marine colombienne, par l'intermédiaire du Commandement spécifique de San Andrés et de Providencia, et conjointement avec la Force aérospatiale colombienne, a détecté tard dans la nuit deux navires suspects qui naviguaient à grande vitesse dans le sud-ouest de l'île de San Andrés, et qui se dirigeaient apparemment vers l'Amérique centrale.
Immédiatement, le Poste de Garde-côtes de San Andrés a déployé deux unités de réaction rapide - URR, qui se sont dirigées vers le site de détection et ont effectué en quelques minutes la procédure d'interception maritime. Lors de l'inspection des bateaux immobilisés, 32 personnes de nationalités différentes ont été trouvées à bord, 16 Vénézuéliens dont trois mineur d’âges, cinq Indiens, quatre Colombiens dont un mineur d’âge, deux Haïtiens, un Cubain, un Équatorien, un Népalais et un Jordanien.
Après avoir vérifié l’État de santé du personnel, les bateaux et les migrants ont été conduits au quai du Poste de Garde - côtes de San Andrés où ils ont été mis sous la garde vue des autorités de l'immigration et, dans le cas des mineurs d’âges, sous la garde vue de l'Institut Colombien de Protection de la Famille-ICBF.
Les quatre membres d'équipage des deux bateaux, nicaraguayens, ont été arrêtés pour délit présumé de trafic de migrants, conformément à l'article 188 du Code pénal colombien et mis sous la garde vue de l'autorité.
Il convient de noter que la migration irrégulière par mer représente un risque élevé pour la vie des personnes qui y participent car elle est effectuée sans tenir compte des conditions minimales de sécurité pour la navigation, telles que les gilets de sauvetage ou les équipements de communication, et on l’effectue également sans informer les itinéraires ou les horaires, ce qui entrave grandement les efforts de recherche et de sauvetage en cas d'urgence justement quand les migrants sont abandonnés à leur sort sans aucune considération pour leur vie.
Source: Presse-Marine de Colombie