La Marine colombienne, dans le cadre d'une opération coordonnée avec le Corps technique d'Enquête - CTI (Corps Technique d’Investigations) du Bureau du Procureur général, a arrêté un italien, qui aurait falsifié un document qui, selon lui, lui donnerait le droit de recevoir une partie de la succession du défunt Premier Ministre italien Silvio Berlusconi.
L'opération a été conduite par des troupes de le Gaula (Groupe anti-enlèvement et anti-extorsion) Militaire Bolívar et des Officiers du CTI, qui ont trouvé l’individu à un poste de contrôle à Cartagena, dans lequel des officiers de police judiciaire ont vérifié son identité et ont rendu effectif un mandat d'arrêt délivré par le Onzième Tribunal pénal municipal de Cartagena, pour les crimes présumés de mensonge dans un document public, l'obtention d'un faux document public et une fraude procédurale.
Il est à noter que les autorités italiennes ont ouvert une enquête contre cet individu pour le délit présumé de mensonge. De même et selon les rapports de l'enquête, ce document aurait de faux cachets du premier notaire de Cartagena et du Ministère des Affaires étrangères de Colombie.
Selon le Bureau du Procureur général de la Nation en 2018, ce citoyen italien s'est rendu chez un notaire à Cartagena et à l’État Civil National Bureau du Registre national de l’état civil pour demander et obtenir un enregistrement civile et une carte de citoyenneté colombienne, avec le nom de Marco Di Sierra, né à Turin - Italie. Il a soutenu les pétitions avec des certifications censées accréditer que sa mère était colombienne, entre autres papiers. Lors de la corroboration des informations, il a été établi que la documentation n'était pas authentique.
Par la suite, selon les enquêtes conduites par l'institution de poursuites Marco Di Nunzio en Italie, aurait revendiqué des droits héréditaires sur les biens de l'ancien Premier Ministre italien, Silvio Berlusconi; et du citoyen italien, Ezio Matteucci. À cette fin, il aurait utilisé de fausses signatures et de faux sceaux du chef notariale à Cartagena et du défunt.
L'individu arrêté et le véhicule dans lequel il voyageait (une camionnette avec de fausses plaques diplomatiques), ont été mis sous la garde vue de l'autorité. Où, à la demande du Parquet, un juge a prononcé une mesure en prison, pour les délits présumés de fraude procédurale en concurrence homogène successive et en concurrence hétérogène avec les délits de: mensonge dans un acte public, mensonge dans un acte privé, obtention d'un faux acte public et fausse image de marque.
Source: Presse-Marine de Colombie