Le travail des renseignements militaires a conduit à l'arrestation de deux individus accusés d'être des meneurs du Front Ismael Ruiz, dans le sud de Tolima.
Lors du développement d'une opération militaire conjointe, conduite par les troupes de l'Armée nationale, de l'Armée de l'Air et de la CTI (Corps Technique d’Investigations) du Parquet, a été possible l'arrestation de deux individus accusés d'être membres du groupe armé organisé résiduel Frente Ismael Ruíz. Parmi les personnes arrêtées figure alias Trasnocho ou Sombrerón, coordinateur de la route de mobilité entre les départements de Tolima et Cauca, et serait membre des Réseaux de soutien des composantes des structures résiduelles; de même, alias Tomate a été arrêté, il est un individu accusé d'être le chef de groupe de ce Front.
L'action militaire énergique, conduite par les troupes du Bataillon d'Opérations Terrestres n ° 18, rattaché au Commandement Opérationnel de Consolidation et de Stabilisation Zeus, s'est produite dans le cadre de trois raids conduits dans le village de La Estrella, municipalité de Planadas, et dans le village Santiago Pérez, zone rurale d'Ataco, dans le département de Tolima.
Alias Trasnocho ou Sombrerón est accusé d'avoir participé à la planification d'une opération criminelle le 2 septembre dernier, au cours de laquelle sept membres de la Police nationale sont morts, dans le village de San Luis; de même, il est présumé qu'il serait chargé de conduire les membres du GAO-r sur les lieux des événements.
Les deux hommes intégreraient les sous-systèmes armés de commandement et de contrôle et de soutien, ils étaient recherchés par la justice par le biais de mandats d'arrêt pour le délit d'association en vue de commettre des crimes aggravés à des fins d'homicide et de terrorisme.
Au cours de l'opération militaire, les troupes ont trouvé des éléments de guerre, des accessoires militaires, des communications, des explosifs et de la propagande faisant allusion au GAO-r (Commandement de coordination de l'Ouest).
Les personnes arrêtées et les éléments ont été laissés sous la garde vue des autorités chargées de conduire le processus judiciaire respectif.
Source: Presse, Armée nationale