La prévention est la stratégie avec laquelle les 32 groupes militaires Gaula (Groupe anti-enlèvement et extorsion) préparent les Colombiens afin qu'ils puissent empêcher le risque des crimes d'enlèvement et d'extorsion.
Ainsi, à travers sa campagne Je ne paie pas je dénonce, conduite dans toute la Géographie nationale, ce groupe spécial d'hommes a conduit au cours du dernier mois 1,769 activités faisant allusion à l'auto-soins et l'invitation à dénoncer ces deux crimes sur la ligne sans frais 147.
Avec la diffusion de la prévention dans 6 104 affiches dans des endroits stratégiques avec la ligne 147 et les numéros de contact du Gaula militaire dans chaque région, 136 ateliers, 1 056 activités de plan de travail et de postes de contrôle, le soutien et la sécurité aux frontières, 3 262 spots radio, 81 976 message tous les jours, on cherche à conscientiser à la dénonciation immédiate.
Il convient de noter que dans des activités, ce que les hommes du Gaula soulignent le plus, c'est les formes d'extorsion, qui sont actuellement les plus utilisées par les criminels:
L'appel de la prison: appels effectués par des détenus de prisons, choisissant des téléphones au hasard et dans lesquels ils se font passer pour des membres de groupes armés organisés, demandant des crédits dans des comptes et des virements. Dans ce mode, si l'occasion y arrive, les agressions verbales sont de plus en plus fortes.
Le faux service: ils demandent un service (il peut s'agir d'une ambulance, d'un salon funéraire, d'une réparation de chauffage, de grues ou offres d'emploi). Les travailleurs sont convoqués dans des zones isolées avec peu de signal cellulaire. Ils sont détenus, puis les individus appellent les entreprises ou les membres de leurs familles et exigent de l'argent en échange de leur libération. Il est clair qu’en la pandémie cela a augmenté.
Sexting: ils utilisent les photos intimes qui ont été partagées sur WhatsApp et les réseaux sociaux. Dans la plupart des cas, les victimes sont des jeunes, qui ont été contactés par des étrangers et après plusieurs conversations demandent des photos intimes ou avec peu de vêtements. Ils les appellent et demandent de l'argent en échange de ne pas le dire à leurs parents, alors ils ont peur et font les paiements. Il convient de noter que les photos sont souvent partagées au moment où on utilise le wifi dans les centres commerciaux, les supermarchés et les espaces publics, ce qui rend la sécurité plus vulnérable.
Réseaux sociaux : ils utilisent des photos postées sur Facebook et Instagram et font des montages dans lesquels ils les accusent d'être des violeurs, pédophiles, voleurs et autres, exigeant des sommes d'argent en échange de ne pas transformer ces images virales.
Par conséquent, pour le Gaula (Groupe anti-enlèvement et extorsion) militaire, il est essentiel que de plus en plus de citoyens se familiarisent avec la ligne 147 et qu'ils sachent qu'ils peuvent y recevoir des conseils et un accompagnement face à ces crimes qui menacent la liberté et le patrimoine des Colombiens.
Les troupes appellent également les jeunes à la prudence et à l'alerte sur les réseaux sociaux, les jeux en ligne et les appels téléphoniques, à aller voir leurs parents, car s'ils paient une première extorsion, aussi petite soit-elle, les chances de la répéter seront toujours latentes.
Source: Presse-Gaula Militaire