Des soldats de la brigade des ingénieurs de déminage humanitaire N. 01 de l’armée nationale, conduiront 108 opérations de déminage dans 11 départements et 32 municipalités de Colombie.
Le défi qui a été assumé par plus de 5 000 hommes et femmes de cette unité militaire sera accompli grâce à des études non techniques, au déminage manuel, le déminage mécanique et le déminage avec des chiens entrainés.
C'est ainsi qu'en 2019, dans les municipalités de Baraya (Huila) et Valle del Guamuez (Putumayo), les chiens entraînés appuieront les opérations des hommes chargés de décontaminer ces départements. Pendant ce temps, la technique mécanique continuera à être utilisée dans la municipalité de Florencia, dans le département de Caquetá.
De 87 zones déterminées, les troupes interviendront dans un premier temps 70, dans départements de Santander, Antioquia, Caldas, Meta, Valle del Cauca, Cauca, Nariño, Huila, Putumayo, Córdoba, Caquetá, Tolima, Cundinamarca, Chocó, Boyacá et Casanare, qui sont soupçonnés d'être contaminés avec des mines antipersonnel.
Depuis 2009, l'Armée Nationale a libéré 92 municipalités soupçonnées d’avoir des mines antipersonnel, détruisant 1 008 engins explosifs, empêchant ainsi un plus grand nombre de villageois de devenir de nouvelles victimes. La Colombie rapporte à ce jour 11 687 victimes de mines antipersonnel, dont 4 574 civils et 7 113 membres des forces de sécurité.
Avec la décontamination des biens touchés par la présence de munitions explosives, les démineurs ont contribué à l'utilisation des terres et à la restitution des droits des Communautés, ainsi qu'à la mise en place de près de 13 000 demandes de restitution de terres.
Le déminage humanitaire en Colombie progresse grâce à l'engagement des démineurs et au soutien des communautés qui fournissent des informations sur les zones.
Source: Armée Nationale