Ces individus, un homme et trois femmes, ont été accusés d'association pour commettre des crimes et de fabrication, de port ou de possession d'armes à feu, avec lesquelles ils effectueraient des extorsions contre des commerçants et des éleveurs dans les départements de Casanare, Meta, Boyacá et Cundinamarca.
Dans le cadre des opérations militaires, et grâce aux informations du renseignement militaire, l'Armée nationale, en coordination avec la Force Aérospatiale Colombienne et conjointement avec le CTI (Corps Technique d’Investigations) du Bureau du Procureur Général, a trouvé une maison dans une zone rurale de la municipalité de Paratebueno, Cundinamarca, où des membres présumés de la composante criminelle du GAO Clan del Golfo du Groupe Armé Organisé (GAO), Substructure Gonzalo Oquendo Urrego, passaient la nuit.
Au moment de l'arrestation, il y a eu des tirs croisés, car ces personnes ont opposé une résistance. Lorsqu’arrêtés, ils ont été mis sous la garde vue des autorités pour le processus de poursuite, qui déterminait la durée de la prison pour l'homme et la maison par prison pour les femmes. Un mineur d’âge, âgé de 14 ans, a été récupéré et laissé sous la garde vue de Bienêtre de la Famille pour la restauration de ses droits.
Ces personnes sont accusées d'être, apparemment, des aideurs directs d'alias Villazón, chef de rang de tueurs, et alias Pipe, chef de rang des finances du GAO Clan del Golfo, Substructure Gonzalo Oquendo Urrego, et seraient ceux qui ont conduit des activités d'extorsion contre les commerçants et les éleveurs dans les municipalités de Villanueva, San Luis de Palenque, Trinidad, Paz de Ariporo et Maní, dans le département de Casanare; Barranca de Upía et Puerto Gaitán, dans le département de Meta; à San Luis de Gaceno, Boyacá, et à Paratebueno et La Playa, dans le département de Cundinamarca.
Quatre motos, des armes de type fusil de chasse et une carabine, des munitions, une grenade à main, des accessoires militaires et des éléments de communication (un radiotéléphone satellite de pointe, des téléphones portables et des cartes SIM, à partir desquels ils ont fait des appels d'extorsion) ont été trouvés sur les lieux des arrestations; de même, des reçus de payements signés des lettres AGC, avec lesquels ils feraient la collecte de l'argent d'extorsion. Ces éléments ont été mis sous la garde vue des autorités.
De cette manière, la Seizième Brigade, avec le Groupe Guias de Casanare de l'Armée Nationale, ratifient conjointement et en coordination leur engagement envers les civils et continuent de travailler pour la région de l'Orénoque, en luttant contre les activités illicites qui financent les groupes armés en dehors de la loi.
Source: Presse-Huitième Division de l'Armée nationale