Le Commandement Général des Forces Militaires de Colombie informe :
1. Dans la matinée du dimanche 19 mars, dans le cadre du Plan de Campagne Stratégique Conjoint Ayacucho, des troupes de l'Armée Nationale, avec le soutien de la Force Aérienne Colombienne, de la Police et du Parquet, déployées pour protéger les civils, se sont engagés dans des combats contre une structure criminelle de l'ELN, dans la zone rurale de Tame, Arauca.
2. Ce groupe armé organisé, utilisant parfois les civils pour se couvre, a tué un sous - officier et blessé trois autres soldats, attaquant également l'aéronef qui a secouru les blessés.
3. De plus, à la suite des violents combats de l'opération militaire, deux membres de la structure criminelle armée de l'ELN ont été tués. Des éléments de guerre tel que des fusils, des pistolets, des munitions de différents calibres, des éléments de communication, des accessoires militaires et deux véhicules ont été trouvés sur les lieux.
4. Après l'inspection des corps effectuée par les autorités, il a été possible d'identifier que l'un des membres décédés de l'ELN était un combattant illégal de moins de 18 ans. Ce fait met lorsque de plus en évidence la pratique répréhensible de ce groupe armé organisé de recruter des mineurs d’âge, les forçant à conduire des opérations terroristes, des extorsions, des enlèvements, des meurtres, du trafic de drogue et à attaquer les forces de sécurité, de là s'est produit le meurtre du sous-officier qui laisse derrière lui une femme et deux enfants.
5. Selon les enquêtes, il a été établi que ce combattant illégal de moins de 18 ans, avait été recruté de force il y a deux ans par l'ELN, et était formé au maniement des armes et des explosifs pour mener des opérations criminelles contre des civils, des constructions critiques, les forces militaires et la Police, comme cela s'est produit ce dimanche, où ils ont même lancé des boules de feu de certaines maisons en essayant de brûler les militaires qui protègent la vie des Colombiens.
6. Ces opérations criminelles constituent une violation flagrante du Droit International Humanitaire et du Droit International des Droits de l'Homme, devenant un Crime de guerre de la part de l'ELN, qui, dans ce cas particulier, a utilisé dans ce cas au moins, un mineur d’âge de moins de 18 ans pour assassiner un sous-officier de l'Armée et en laisser trois autres blessés, même pour attaquer des maisons civiles à l'armée et des aéronefs militaires conduits pour évacuer les membres des forces de sécurité battus.
7. Ce Commandement rejette cette pratique criminelle de l'ELN qui frappe également une famille araucanienne qui a subi le problème du recrutement forcé ; on invite donc les habitants à dénoncer cette pratique criminelle, et ainsi continuer à affaiblir les différents réseaux logistiques et criminels de l'ELN.
8. Grâce aux procédures de collaboration harmonieuse conduites par les institutions, et conformément aux procédures établies, des plaintes pénales seront déposées au niveau national et international contre l'ELN devant les institutions et agences, afin que des poursuites judiciaires soient engagées contre ce groupe armé organisé, et ils ne puissent pas à effacer le rêve, la vie et les droits de nos enfants, jeunes et adolescents.