Grâce au travail de la Brigade d’ingénieurs de déminage humanitaire n ° 1, une extension de 43.415 km2 a été libérée de soupçonne de présence de mines antipersonnel du territoire colombien.
Bogotá. La commune de Granada, dans le département d’Antioquia, est déclarée libre de mines antipersonnel, grâce aux efforts des soldats démineurs de l’armée nationale, qui, pendant huit ans, ont travaillé pour y prévenir. Cette population, dans le nord-est du département d’Antioquia, est l’un des 35 nouveaux champs décontaminés qui ont été remis par l’armée nationale à 14 départements dans le cadre de la journée internationale de conscientisation contre les mines antipersonnel.
Avec cet achèvement, la Colombie passe d’occuper l’un des premiers pays avec le plus grand nombre de victimes en 2012 à être dans la 10ème position dans ce rapport, selon « Landmine Monitor 2017 », une institution de surveillance internationale. En ce sens, 43.415 Km carrés ont été libérés de soupçonne de mines antipersonnel, répartis dans les départements d’Amazonas, Cundinamarca, Santander, Valle del Cauca, Boyaca, Antioquia , Casanare, Guainía, Putumayo, Atlantico, Cesar, Bolivar, La Guajira et Tolima avec 21 hameaux de la commune de Rioblanco.
Les Ingénieurs de la Brigade de déminage humanitaire de l’armée nationale conduisent le travail avec 4,930 personnes certifiées dans le processus, pour atteindre l’objectif de mettre fin à cet ennemi silencieux et caché. Ces gens sont 3.061 techniciennes en déminage, 36 moniteurs en déminage humanitaire ; 165 superviseurs ; 948 leaders du déminage humanitaire ; 518, infirmières ; 60, leaders d’études non techniques et 142 auxiliaires d’études techniques.
Selon un rapport remis par Descontamina Colombia, de la présidence de la République, 163 membres des forces de sécurité et 85 civils sont des victimes depuis 1991 à ce jour dans ces communes à cause des mines antipersonnel, munitions non explosées et engins explosifs improvisés.
Grâce à ce travail, près de 1 million de Colombiens bénéficient de la décontamination de leurs terres, ce qui garantit le droit fondamental à la vie et l’utilisation légitime de leurs terres. Il est à noter que, selon les données de l’unité de la restitution des terres, 3,147 demandes de restitution pourront être traitées dans les zones concernées, afin que les communautés touchées puisent retourner en toute sécurité à leurs terres.
Source : Armée nationale.