Alias Chupa serait le chef du gang, il aurait appartenu aux éteintes Farc et n'aurait pas profité des bénéfices de la reddition à la justice, après l'accord de paix, établi en 2016.
Au cours de l'opération Horus et dans un effort coordonné et interinstitutionnel avec la Police nationale et le Bureau du Procureur général, il a été possible d'arrêter cinq individus d’un gang connu sous le nom Los Doce, qui est lié à la distribution illégale de stupéfiants dans la municipalité de Mitú, Vaupés.
Après avoir établi la recherche de ces personnes grâce à un travail de renseignement, les troupes ont précédé à l'exécution de l'opération militaire, arrêtant ainsi, à différents endroits, trois individus dans la zone urbaine de la ville capitale de Vaupés.
L'un d'eux, connu sous le nom Chupa, était en voyage fluvial par la rivière Guaviare à Mitú, où il a été appréhendé. Par contre, alias Charly a été retrouvé dans le secteur de Puerto Chicha et alias Bayron a été surpris chez lui.
Dans les départements de Casanare et de Guaviare, alias Pipe et Jefer, essayaient de se cacher dans ces endroits et d'empêcher l'arrestation. Le premier travaillait dans une entreprise de distribution d'huile de palme et le deuxième voyageait sur la rivière Guaviare dans un bateau cargo.
Depuis environ deux ans, la structure illégale a frappé la communauté des quartiers Centro A-B, 12 de octubre, Puerto Burro et Puerto Camacho de la municipalité de Mitú, avec la distribution et la vente de substances hallucinogènes, une situation qui a généré une atmosphère d'anxiété, d'agitation parmi les habitants à cause de la dépendance de la jeunes à la consommation de drogues.
Il convient de noter qu'alias Chupa, chef du groupe criminel de Los Doce, avait été chargé du crime de rébellion et a été mis en prison.
De même, les autres criminels présumés avaient un casier judiciaire pour trafic et possession de drogue. Les cinq personnes arrêtées ont été données aux autorités et accusées de trafic, fabrication ou transport de stupéfiants et d'abus de mineurs d’âge pour les délits du groupe.
Source : presse - Armée nationale